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Léger journalisme de terrain

Au tour du dépistage de se faire tester

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16 juillet 2020
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François Provost
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Par François Provost, Journaliste

Mercredi, j’ai testé le dépistage à la COVID-19.

À 9h, ce matin-là, je me suis dirigé vers la clinique de dépistage mobile installée pour la journée à l’église l’Assomption pour m’enregistrer. 

Mon rendez-vous est à 12h. Ça ne prendra que 10 minutes qu’on me dit.

Je dois arriver cinq minutes à l’avance.

Un journaliste n’est jamais en retard ni en avance d’ailleurs. Il arrive précisément à l’heure prévue.

Donc, à 11h55, je suis de retour dans le stationnement de l’église. J’ai mon masque avec moi.

Arrivé à la tente où j’ai donné mon nom tout à l’heure, je me nomme.

- Non je n’ai pas voyagé dans les derniers mois. Je n’ai pas de symptômes non plus. 

On m’indique d’approcher de la clinique. 

Avant le dépistage, il faut bien se moucher et se laver les mains. Ce que je fais.

Je suis les indications au sol qui me permettent d’avoir une distance avec les autres personnes en attente de leur test.

Une fois à mon tour, on m’assoit dans une espèce de cubicule. Il y aura deux tests, un dans la bouche et un dans le nez.

On me précise que les deux sont désagréables, mais que ça ne fait pas mal, et que c’est vite fait.

Je suis les instructions, je m’assois bien dans le fond de mon siège.

J’ouvre grand la bouche. Une tige vient chercher ce qu’il faut. En deux secondes c’est terminé pour le test buccal. 

- Saignez-vous souvent du nez?
- Oui… (c’est vrai que je saigne souvent du nez)
- Vous allez peut-être saigner du nez.

Pour ce test, c’est plus long. Une fois que la dame a atteint les profondeurs de mon pif, il faut attendre 10 secondes. 

Ce n’est pas très agréable. J’ai passé des meilleurs 10 secondes dans ma vie. Mais ça ne fait pas mal.

On me dit que c’est fini.

- Déjà?
- Vous vouliez que ça soit plus long?
me répond amicalement la jeune dame.

J'obtiendrai mes résultats à l’intérieur de deux à cinq jours.

Quand je suis sorti, les cloches de l’Église l’Assomption sonnaient encore pour annoncer midi.

Et je n’ai même pas saigné du nez.

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