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Il est où le bonheur?

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3 mai 2021
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IL EST OÙ LE BONHEUR?
 

À chaque année, le Journal de Montréal et le Journal de Québec publient la liste des 100 villes les plus heureuses au Québec selon l’indice du bonheur de la firme de sondage Léger.

Cette année, St-Georges s’est distinguée en s’accaparant la septième place du palmarès en question, soit un gain de 26 positions, la plus forte hausse.

L'INDICE DU BONHEUR

Le sondage réalisé par Léger a permis de consulter 61 350 Québécoises et Québécois, ce qui constitue un échantillon très élevé, donc très fiable. Plusieurs facteurs sont pris en considération, soit 25. Parmi ceux-ci, mentionnons la santé, l’amour, l’argent, la famille, etc. 

Les cinq villes où l’indice du bonheur est le plus élevé sont les suivantes (population entre parenthèses) : Shefford (7 409), Gaspé (15 179), Dollard-des-Ormeaux (51 200), Ste-Martine (5 678) et Lorraine (9 635).

Parmi les plus grandes villes du Québec, Saguenay se classe au 51e rang, Gatineau et Sherbrooke au 65e, Trois-Rivières au 68e, Laval au 87e, Québec au 88e et Montréal au 95e.

Quand l’auteur, compositeur et interprète français Christophe Maé nous demande, dans sa chanson, «Il est où le Bonheur?» on pourrait lui répondre qu’il est en région et non dans les grands centres urbains.

Les Québécoises et les Québécois semblent préférer les villes à dimension humaine où les services de proximité sont à la main et où on ne perd pas du temps précieux dans la circulation.

J’ai personnellement vécu à Louiseville, Québec et Montréal pour des raisons professionnelles et, même si je me suis plu et que j’ai éprouvé du bon temps dans toutes ces villes, c’est à St-Georges que je me plais le plus et c’est ici que je prévois finir mes jours.

L'INDICE DE LA QUALITÉ DE VIE

En plus de l’indice du bonheur de Léger, le magazine «L’Actualité» publie une recherche dans laquelle on mesure le niveau de la qualité de vie dans toutes les villes canadiennes de plus de 10 000 habitants.

Là encore, St-Georges est en bonne position, se classant au 58e rang. Parmi les nombreux critères retenus, mentionnons l’état de l’économie, le niveau des revenus, la valeur des résidences, l’accessibilité à la propriété, les moyens de transport, la croissance démographique, le taux de criminalité, la disponibilité des soins de santé et des services scolaires, les impôts fonciers, etc. Cette étude accorde de l’importance à tous les éléments qui affectent la qualité de vie des habitants d’une municipalité.

Il importe de mentionner qu’une autre municipalité beauceronne, Ste-Marie, fait bonne figure dans ce classement, occupant la 47e position.

ST-GEORGES, UNE VILLE TRANSFORMÉE

Depuis les années 60 et 70, St-Georges, et la Beauce dans son ensemble, accordaient une grande importance à la création d’emplois. Nous étions et nous sommes encore l’une des régions au Québec où il y a le plus d’entreprises par 1 000 habitants. Au Québec, on nous appelait «Le Paradis de la PME», «Le Japon du Québec» et d’autres parlaient du «Miracle beauceron». Le taux de chômage en Beauce a toujours été l’un des plus bas au Québec. Les gens qui voulaient travailler pouvaient facilement y trouver des emplois, cela même si les salaires étaient parfois moins élevés qu’ailleurs. 

Pendant que l’on s’occupait du développement économique, nos dirigeants négligeaient les aspects reliés à la qualité de vie. St-Georges n’était pas une belle ville.

Heureusement, la communauté s’est prise en main et l’implication d’une armée de bénévoles a fait en sorte que St-Georges se dote d’un CÉGEP, d’un Centre universitaire et du CIMIC, ce qui a grandement contribué à élever le niveau d’instruction de notre population.

En même temps, d’autres bénévoles se sont serrés les coudes pour créer «Rendez-vous à la Rivière» qui a changé du tout au tout l’aspect de notre ville. De plan d’eau dégueulasse en été, la rivière Chaudière est devenue, grâce au barrage rétractable, un plan d’eau attrayant pour la population locale et les visiteurs.

Ce tournant, survenu à la fin des années 90 et au début des années 2000, a créé un mouvement d’embellissement qui se prolonge. L’aménagement de sentiers pédestres, de pistes cyclables, de parcs de quartiers et la modernisation du mur de soutènement (quai Pinon), pour ne nommer que ces initiatives, ont largement contribué à changer le visage de St-Georges. Mentionnons également les quelques 60 sculptures déjà en place du projet Beauce Art, l’International de la sculpture, un projet unique au monde.

La Ville s’est également dotée d’une deuxième glace au centre sportif Lacroix-Dutil, de terrains de soccer, de l’espace Carpe Diem avec sa scène et le «skateparc», des installations qui sont fort appréciées par la population.

De plus, en collaboration avec le Centre de services scolaire Beauce-Etchemin, on voit poindre un complexe sportif d’une valeur de plus de 40 M $ qui nous permettra de disposer d’une piscine semi-olympique, d’un gymnase double et de diverses autres installations dignes d’une ville comme la nôtre.

Espérons maintenant que nos dirigeants se pencheront sur le projet visant à doter notre région d’une salle de spectacle digne de ce nom. Il n’est pas normal que des artistes refusent de se produire à St-Georges à cause de la mauvaise qualité de notre salle de spectacle. 

Les secteurs sportif et récréatif sont bien équipés, il y a des emplois à profusion, comblons maintenant notre déficit culturel en nous dotant d’une salle de spectacle adéquate. 

Nous savons tous que nos entreprises font face à une pénurie importante de main-d’œuvre et que nous devons recruter à l’extérieur. Pour attirer de nouveaux résidents, notre ville doit offrir un milieu de vie attractif. Beaucoup de chemin a été franchi à date et il y a lieu de s’en réjouir, mais, il reste encore des efforts à faire.
 

Visionnez tous les textes d'opinion de Pier Dutil

PENSÉE DE LA SEMAINE

Je dédie la pensée de la semaine à celles et ceux qui courent après le bonheur :

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