Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

La mairesse sortante de Saint-Jules rectifie les faits

durée 12h50
28 octobre 2013
1ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante

Ghislaine Doyon, qui brigue un nouveau mandat à la mairie de Saint-Jules, souhaite rectifier certains faits. En effet, celle qui occupe le poste de mairesse depuis 2003 apporte des réponses aux allégations du candidat René Roy, qui souhaitait avoir des explications de la municipalité concernant certaines de leurs décisions.

D’abord, il est vrai que Mme Doyon ne souhaite pas participer à un débat public avec M. Roy. « Je crois que ce n’est pas nécessaire, mentionne-t-elle. Les gens de la place me connaissent déjà. Ils connaissent également M. Roy. Les résidents sont au courant de nos intentions respectives. Ils sauront faire un choix éclairé le 3 novembre prochain », précise-t-elle.

Taxes et système de pressurisation

La mairesse sortante souhaite également s’exprimer sur les taxes et le système de pressurisation. « Contrairement à ce qui a été dit, les taxes se maintiennent à Saint-Jules, affirme Mme Doyon. Il n’y a pas de hausse systématique précise-t-elle. Quant au système de pressurisation d’eau, Mme Doyon confirme qu’il n’a pas « été repris », comme le mentionnait M. Roy. « En 2009, nous avons mis en place un système de pressurisation d’eau pour apporter de la pression dans les maisons de la rue Roy. Ce système a coûté environ 30 000 $. Ensuite, conformément au Schéma de couverture de risque en sécurité incendie au Québec, nous avons dû poursuivre le projet et mettre en place un second système pour augmenter la pression d’eau dans les bornes-fontaines. Il s’agit donc d’un complément au premier système et non d’une reprise du premier», justifie Mme Doyon. Le coût de ces travaux est couvert par l’aide financière de la taxe d’accise.

Système des eaux usées

Pour ce qui est du système des eaux usées, Mme Doyon s’explique: « une première installation a été réalisée en 1998. Il s’agit d’une nouvelle technologie qui a été acceptée par le ministère des Affaires municipales. L’installation n’a pas répondu à 100 % aux besoins de la municipalité, puisque la compagnie qui l’a installée a déclaré faillite, ce que nous ne pouvions pas prévoir. Par la suite, le ministère des Affaires municipales nous a supportés en ressources financières et humaines pour corriger la situation. C’est alors qu’une étude a déterminé le choix des bassins aérés. Nous n’avons pas hésité à chercher le soutien de personnes compétentes dans ce dossier. Le coût des travaux estimés est de 1 175 000$ $, mais il est trop tôt pour en déterminer les coûts réels, car le dossier financier n’est pas terminé. Les coûts de ces installations sont défrayés comme suit : une aide gouvernementale de 791 000 $, un montant de taxes d’accises et une taxe de secteur appliquée aux citoyens desservis. La mise en marche des bassins aérés est prévue pour le vendredi 25 octobre et le lundi 28 octobre. Nous pouvons déjà anticiper un coût plus bas que le coût estimé et nous en sommes fiers», précise-t-elle.

Souci de transparence

Pour Mme Doyon, il est également important de faire preuve de transparence. Toutes nos séances du conseil sont publiques, et nous avons un caucus chaque mois pour discuter, pour échanger sur des sujets de décisions ou d’information. En général, tous les conseillers sont présents et ils ont le droit de parole.

Mme Doyon affirme également qu’elle suit les règlements quant aux appels d’offres à effectuer. «Lorsque les coûts s’élèvent à plus de 25 000 $, nous sommes obligés d’avoir recours aux appels d’offres pour faire un projet. Et c’est que nous faisons», dit-elle.

«Ce que je souhaite, c’est de continuer de travailler en collaboration avec l’équipe qui sera en place. Ce sont des gens compétents et ouverts qui sont à l’écoute des gens. Nous voulons une municipalité dynamique dans laquelle il fait bon vivre», conclut Mme Doyon, en invitant les résidents à voter en grand nombre le 3 novembre prochain.

 

 

 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 12 août 2025

Maxime Bernier propose de briser le «fédéralisme impérial» pour laisser l'autonomie aux provinces

Comme il l'avait fait en 1995, lors du référendum sur la souveraineté du Québec, le chef du Parti populaire du Canada (PPC),  Maxime Bernier, voterait encore OUI pour permettre aux «provinces de gérer efficacement leurs importantes responsabilités.» C'est du moins ce qu'il affirmé dimanche, dans son infolettre aux membres du parti, pour annoncer ...

Publié le 10 août 2025

La mémoire de René Lévesque instrumentalisée de toute part

Bien qu’il soit décédé il y a près de 38 ans, René Lévesque est encore vivant dans l’esprit des élus québécois qui n'hésitent pas à instrumentaliser sa mémoire, et ce, peu importe leur position partisane. C’est ce que démontre un essai écrit par le stagiaire de la fondation Jean-Charles-Bonenfant Clovis Brochu intitulé «René Lévesque – Formes et ...

Publié le 9 août 2025

Québec lance l'appel d'offres public en vue du transport médical héliporté

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, et la vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, ont annoncé ce vendredi le lancement officiel de l'appel d'offres public visant à sélectionner un prestataire de service pour l'implantation du transport médical héliporté. « Je suis très heureux de ...

app-store-badge google-play-badge