À une semaine des élections générales, le candidat du bloc en Beauce, André Côté a tenu un point de presse le 7 octobre à Saint-Joseph rappelant aux électeurs beaucerons qu’il demeure l’alternative pour succéder à Maxime Bernier. Tout comme à son investiture, M. Côté a seulement démontré par des manchettes du Figaro, du Libération et bien d’autres médias comment le député avait entaché la réputation de la Beauce et a embarrassé son parti.

M. Côté a soulevé cinq questions aux électeurs à se poser avant d’aller voter le 14 octobre. Par ses questions, il a d’ailleurs questionné le bilan de Maxime Bernier en Beauce. Il a accusé de son laxisme dans la perte de 3200 emplois en Beauce, dont 200, chez Procycle. De plus, le candidat bloquiste se demande comment peut-on avoir confiance à un député qui a commis gaffe sur gaffe depuis son élection en janvier 2006? « On dit de lui qui est un gaffeur invétéré, et invétéré, cela veut dire que cela ne se corrige pas. Doit-on faire confiance à un député qui a perdu toute crédibilité dans son propre parti… Maxime Bernier ne sera plus jamais ministre lui que son parti cache de peur qu’ils ne commettent de nouvelles gaffes à répétition », poursuit ce dernier.

 « La seule alternative qui reste est de voter le 14 octobre prochain pour le Bloc Québécois et de voter pour André Côté. En cette période d’incertitude économique, il devient urgent et essentiel pour les Beaucerons de se donner un député intègre capable d’appuyer les travailleurs beaucerons que leurs projets se réalisent », poursuit M. Côté.

Confiant en ses chances
Le bloquiste Côté croit énormément en ses chances de pouvoir accéder au poste de député de Beauce. « Quand je me présente, ce n’est pas pour perdre, c’est pour gagner. Je peux vous dire que cela va très bien. Le soir du 14 octobre, on risque d’avoir des surprises. M. Bernier a rencontré plusieurs difficultés ces temps-ci, vous n’avez qu’à regarder autour de vous et de jaser avec le monde », commente le candidat du Bloc.

Le candidat du Bloc soutient qu’il ne lira pas l’autobiographie de Julie Couillard, l’ex-copine du député Bernier. M. Côté dit ne pas avoir de temps à perdre à cela. « Je trouve qu’on en a suffisamment parlé… J’ai écouté des émissions de télé et j’ai une opinion bien personnelle que je préfère garder pour moi », a tenu à préciser M. Côté.

Il espère maintenant que les gens vont aller exercer leur droit de vote. « Qu’ils votent pour le candidat de leur choix, mais le meilleur candidat », lance ce dernier.

Une plateforme régionale
Contrairement au Parti conservateur, le Bloc Québécois dispose d’une plate-forme régionale axée sur les secteurs : manufacturier, forestier et agriculture. « Un programme d’aide et de prêts pour aider les entreprises, les agriculteurs et les gens de la forêt de se prendre en main et pouvoir faire face à la crise. Dans le domaine de la culture, c’est de conserver ce qu’on a. Auprès des jeunes, bien c’est de s’assurer de garder les jeunes pour ne pas qu’ils quittent vers les grands centres. C’est avoir des programmes pour demeurer les inciter à demeurer en Beauce, comme ils doivent demeurer au Saguenay ou à Rimouski… Le programme du Bloc, c’est cela, il respecte l’ensemble des couches de la société », indique M. Côté.

Pour que le Bloc puisse mieux représenter les intérêts québécois à Ottawa, M. Côté demande aux électeurs d’appuyer massivement le parti lors des élections. « Il faut envoyer le plus grand nombre de députés du Bloc à Ottawa. Quand le Bloc est fort, plus nous réussirons à faire voter nos projets. Dans le passé, nous avons réussi à faire débloquer le dossier du déséquilibre fiscal et bien d’autres dossiers », remarque M. Côté.

 « Ce n’est pas en élisant des gens du Parti libéral ou du Parti conservateur que nous allons faire avancer le Québec. Ceux qui pensent cela, sont des gens qui rêvent en couleur », conclut ce dernier.