La CAQ souhaite un État 2.0 pour les contribuables
Revoir les façons de faire du gouvernement, alléger les structures, resserrer la gestion des contrats et dégager une marge de manœuvre pour les citoyens en réduisant la croissance des dépenses de l’État, voilà ce que propose la Coalition avenir Québec (CAQ).
Lors d’un point de presse, le candidat dans Beauce-Sud, Samuel Poulin, a réitéré les engagements de son parti.
« Voter pour la CAQ, c’est voter pour vous », a-t-il lancé. L’objectif ultime de la formation politique est de rétrécir la taille de l’État pour alléger le fardeau fiscal de la classe moyenne, soutient-on. Parmi les constats de la CAQ, on note une fonction publique qui s’alourdit (550 000 employés au public en 2012 et prévision de 590 000 en 2017), des délais d’attente élevés en santé (une moyenne de 17 h 30 d’attente sur une civière), et un revenu familial inférieur de 14 000 $ à celui de nos voisins ontariens (69 000 $ au Québec contre 83 000 $ en Ontario). De plus, on constate que la classe moyenne est surtaxée par rapport à la qualité des services publics reçus.
Diminuer la taille de l’État, cela veut dire couper dans ce qui est jugé inutile. À cet effet, le parti propose d’abolir les Commissions scolaires et les Agences de santé pour ainsi supprimer les taxes qui en découlent. En moyenne, dit-on, cela permettrait aux familles d’épargner 1000 $ par année, et ce, d’ici les cinq prochaines années. « Qui donc a appris à lire et à écrire dans une Commission scolaire, qui donc a déjà été soigné par une Agence de santé ? », se demande Gérard Deltell, député sortant dans Chauveau. Selon le candidat caquiste, qui ne voit pas l’utilité de telles entités, il est possible de supprimer ces deux structures tout en redistribuant leurs tâches de façon responsable et intelligente.
Notons que le candidat de la circonscription de Chauveau était de passage en Beauce aujourd’hui. En matinée, il a pris part au lancement de la campagne d’André Spénard dans Beauce-Nord, puis, en après-midi, il a effectué quelques visites dans Beauce-Sud en compagnie de Samuel Poulin.
Attaques contre Robert Dutil ?
Samuel Poulin a tenu à rectifier le tir en déclarant qu’il n’avait jamais été question d’attaquer Robert Dutil lorsqu’il a affirmé que Beauce-Sud a besoin d’un député énergique. Le candidat déplore que certains médias aient interprété sa déclaration comme une critique envers le député sortant. Il a insisté sur le fait qu’il respecte ses adversaires et qu’il veut une campagne positive. « Je n’insisterai jamais assez sur le mot “positif” puisque c’est ma façon de faire de la politique et c’est la façon dont la CAQ veut gérer le Québec », conclut-il.
11 commentaires
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Un digne successeur du Crédit social qui a subit lui aussi sa défaite d'un chef un peu plus charismatique que Monsieur Legault.
La lutte se fait entre le PLQ représenté par Monsieur Dutil et monsieur Gagnon-Lacroix sur la scène provinciale pour le vrai pouvoir.
Dommage pour d,autres cavalier , ils ont choisis le mauvais Poulin provincial provincial
Monsieur Deltell a fait en cette journée un deux pour un pour les 2 comtés de la Beauce.
La plus belle farce de la Campagne exiger la vente de Québécor à Pierre Karl Péladeau demandé par un certain Legault . Alors qu'il ne l'avait pas demandé à Paul Martin.
Regardez donc un peu les provinces avoisinantes au Québec pour comprendre pourquoi autant de gens s'exilent là-bas!
Effectif des administrations provinciales en équivalent personne (x 1 000), Provinces
Québec 86,0 Ontario 104,4 Source Statistique Canada, E-STAT, Tableau 183-0002, Emploi dans le secteur public,
Il ne faut pas écrire n'importe quoi. un nouvel éclairage
La Beauce s'est scolarisée depuis et est mieux informée et cela se lit aussi.
Que le discours soit celui répété par le grand frère d'Ottawa pour certains partis. Cela le rend moins croyable.
Les électeurs (électrices) sont en mesure d'évaluer la qualité du programme des partis et leur sérieux. Et de voter pour s’assurer un meilleur avenir pour les Québécois.
Ce qui attendait les étudiants c'était une hausse de 82% , deux des trois dirigeants sont ministrables et il faut remercier les 2 partis d'opposition qui ont suscités ces vocations et d'autres.
La réduction de la dette et des engagement précis démontreront le sérieux des partis.
La répétition des promesses d'abolir les commissions scolaires est d'un ridicule consommé.