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La Ville de Saint-Georges engagée à véhiculer « l’information exacte »

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19 mai 2010
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Décidément, l’administration municipale de Ville de Saint-Georges souhaite donner l’information exacte lors de cette campagne référendaire. Un autre point de presse a été tenu hier matin à l’Hôtel de Ville afin de rectifier le tir. « Il y a plusieurs informations qui circulent qui ne reflètent pas la réalité du projet présenté par la Ville », a lancé le maire François Fecteau.

Le projet de salle de spectacle constitue donc un premier pas pour la revitalisation du centre-ville. « Je répète une fois de plus que le Conseil croit fermement à ce projet et à son importance pour notre milieu à Saint-Georges. Nous croyons que ce projet contribuera au développement autant culturel qu’économique », remarque le maire qui a aussi invité la presse à colliger certaines informations qui pourraient s’avérer des rumeurs circulant sur ce projet.

Le maire Fecteau a rappelé que la vidéo présentée sur son site indique la vision d’un centre-ville avec son centre culturel d’ici 2020. « La passerelle fait partie du plan de revitalisation du centre-ville tout comme que le resurfaçage, l’aménagement de pistes cyclables et le quai Pinon. Il faut le voir dans une vision d’ensemble de 10, 15 ou 20 ans pour prendre des décisions cohérentes d’année en année et de mois en mois et y aller selon nos moyens », remarque M. Fecteau.

Précision sur les coûts de la salle
Lors du point de presse, l’administration municipale a fait entendre deux extraits soit une séance de conseil de septembre 2009 et les propos tenus de l’ex-maire, Roger Carette à la radio la semaine dernière. Le dernier extrait sous-entendait que le complexe culturel sur la 1re Avenue coûterait que six millions de plus que le projet de Lacroix à celui de la première Avenue. Ce qui est totalement faux rapporte la Ville. « De laisser croire que le coût pour le réaliser ailleurs, il y aurait un écart de six millions $, c’est de l’information qui ne reflète pas la réalité du projet promu par la ville. C’est pour cela que l’on tient à rectifier ces faits », commente le maire.

À l’appui, Yvon Chabot directeur de l’estimation et de la planification de la firme BCS a expliqué les démarches de la firme de valorisation de projet depuis l’automne dernier. Celui-ci a présenté cinq rapports à la Ville dont le plus récent émit le 27 avril dernier. BCS a alors estimé que la construction de la salle s’élèvera à 15,8 M$ sur la 1re Avenue ce qui comprend même la démolition et la préparation du site au coût de 300 000 $. « Nous avons retravaillé les superficies et nous avons conservé la salle telle quelle », a indiqué M. Chabot.

L’expert de la firme BCS a souligné que le projet de Saint-Georges est comparable aux salles de spectacles de Saint-Hyacinthe et de Rimouski construites en 2006. Celle de Saint-Hyacinthe, qui contient 696 places sur une superficie totale de 3050 mètres carrés, a été bâtie au coût de 11,7 M$. À Rimouski, la salle de 3400 mètres carrés et de 919 places a été construite à cette époque au coût de 13,4 M$. Avec l’indexation projetée en 2011, ces projets se seraient élevés respectivement à 14,7 M$ et 17,3 M$. À titre de comparaison, celle de Saint-Georges coûterait 15,8 M$ pour une surface de 3250 mètres carrés et 710 places. Tous ces coûts excluent les acquisitions de terrain. « On est dans les mêmes coûts que les autres salles de spectacles », indique le directeur de l’estimation et de la planification de BCS.

Pour en finir avec le stationnement
Le maire Fecteau a voulu spécifier un point sur les stationnements au centre-ville. « La Ville réalise ses projets en conformité avec ses règlements. Et cela, peu importe les rumeurs, discussions ou les qu’en-dira-t-on de qui ce soit de cette ville et des citoyens que j’estime beaucoup », a mentionné ce dernier.

Pour se conformer à ses règlements, la future salle de spectacles devra comprendre que 31 cases de stationnement. Ces espaces se trouvent actuellement près des appartements qui seraient démolis advenant la réalisation du projet. « La philosophie du centre-ville est basée sur le fait que 95 % des stationnements sont publics. La plupart des commerces sont bâtis sur les quatre bornes donc c’est sûr qu’ils ne peuvent avoir du stationnement privé… Dans le règlement d’urbanisme, au centre-ville seulement, tu peux reconstruire ou changer d’usage sans avoir à fournir des cases de stationnement. Par contre, il faut respecter la même superficie qu’on avait avant », indique Frances Donovan du service d’urbanisme.

Pas d’études
Vendredi dernier, le Comité Vérité déplorait qu’il n’existe aucune étude d’impact. C’est le cas selon le directeur général, Marcel Grondin parce que les plans et devis n’ont toujours pas été réalisés puisque le projet de règlement d’emprunt doit être approuvé par le référendum. Ensuite, la Ville pourra aller de l’avant et demander à des professionnels de pondre des concepts pour la salle. Un comité décidera ensuite le concept pour produire les fameux plans et devis. « On suit les étapes que le ministère de la Culture nous a exigées », rassure le directeur général.

Par ailleurs, M. Grondin rappelle que le projet du site Lacroix est le même que celui de la 1re Avenue à l’exception de la partie muséale qui a été retirée. « Ce qu’on a, c’est la superficie et tous les paramètres de la salle au niveau des équipements… », a expliqué le directeur général tout en ajoutant que la Ville sait de quoi elle parle.

Est-il possible de revenir au site Lacroix?
Si le référendum est battu, le conseil pourrait avoir le choix de ramener le projet sur le site Lacroix. « Cela demeure une question hypothétique », a mentionné le maire Fecteau. Celui-ci a ajouté que le conseil devra prendre, comme d’habitude, la meilleure décision avec les informations exactes qu’il dispose.

M. Grondin affirme que la Ville sera hésitante à proposer un nouveau règlement d’emprunt trois mois plus tard, et ce, au même coût pour procéder à la construction du projet sur le site Lacroix.

De plus, le maire Fecteau a rappelé que les élus ont voté en faveur du site sur la 1re Avenue avec la conviction que cela était un choix judicieux pour le développement du centre-ville. « Un vote négatif constitue qu’il n’y a pas de règlement d’emprunt pour réaliser le projet proposé par le conseil municipal », rajoute le maire.

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