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La CSN invite à réfléchir au Québec de demain

durée 22h03
4 octobre 2006
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La première assemblée de réflexion politique organisée par le Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches (CSN) a eu lieu mercredi soir au Georgesvilles de Saint-Georges. Une vingtaine de citoyennes et de citoyens étaient réunis, quelques-uns syndiqués de la CSN, d’autres non, afin de discuter de l’avenir du Québec, sous le thème «Agir ensemble pour le Québec».

Élections en vue
La forte odeur électorale qui plane en ce moment au Québec a motivé la tournée de dix rencontres de la CSN à travers la région d’ici au 22 novembre. La présidente du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches, Ann Gingras, a souligné dès l’ouverture de l’assemblée que la discussion ne se voulait pas partisane, mais avait le but de parler de ce que les gens souhaitent pour le Québec de demain.

Les préoccupations
Les gens de la CSN ont choisi cinq thèmes autour desquels pourrait s’articuler la discussion. Le développement soutenu du Québec et de ses régions, des emplois de qualité encadrés par des lois du travail efficaces, la protection de l’environnement et le développement durable, des services publics et des programmes sociaux qui favorisent une plus grande justice sociale et le dernier aspect, des finances publiques saines et une fiscalité équitable.

Les gens présents ont parlé de l’importance de l’environnement, de la réforme du mode de scrutin qui favoriserait le «vrai poids démocratique d’un vote» et de la solution à moyen et à long terme que représente l’éducation pour l’amélioration de la société. Il n’y a pas eu de débats, quelques points à contresens soulevés, mais en général tout le monde semblait aller dans le même sens et souhaiter une société plus juste, plus égalitaire, plus écologique, plus responsable et plus conscientisée.

Question d’argent
La question des salaires a été soulevée. La présidente du Conseil central, Ann Gingras, a énuméré quelques données indiquant les bas salaires de la Beauce, plus faibles que la moyenne nationale. Un participant a pour sa part rappelé le plein emploi qui caractérise la région. Les conclusions de ce sujet ont été qu’on peut être heureux même si on a petit salaire, mais que le plus important c’est d’avoir le choix, qu’il faut préserver le droit de demander plus si on juge que notre formation mérite plus ou que notre travail n’est pas justement payé. Le dossier de l’équité salariale est également sorti dans les discours à plusieurs reprises, comme un exemple d’une «lutte sociale de longue haleine qui a fini par faire son chemin».

La CSN et la politique
Les organisateurs de la rencontre semblaient heureux du déroulement de leur première activité. Ann Gingras ne cachait pas le rôle social que tend à prendre l’organisation syndicale. Un participant ne semblait pas aimer cette croissante implication politique de la CSN. Ann Gingras lui a répondu que «les coupures un peu partout, comme la hausse des frais de garderie et des coûts de l’hydro-électricité touchaient tous les membres affiliés au syndicat et toute la population» et que c’est pour cette raison que la CSN s’implique de plus en plus socialement.

Le manque de lieux d’échange, le faible espace public et le désintérêt politique des gens ont été des points souvent répétés lors de la soirée. Ann Gingras de la CSN a rappelé que l’initiative de la centrale avait justement pour but de favoriser l’espace public et de donner la parole aux citoyens. Plusieurs lois votées par le gouvernement libéral au cours de son mandat ont été dénoncées lors de la rencontre, poussant un participant à trouver que l’organisation syndicale s’acharnait sur le cas de Jean Charest. La secrétaire générale de la CSN, Lise Poulin, a répondu que c’était le gouvernement de Jean Charest qui était au pouvoir et qu’il était normal que les décisions contestées soient les siennes. «Nous n’en avons pas contre un parti ou quelqu’un. Nous sommes contre les politiques néo-libérales et ce, peu importe le parti politique», a affirmé Ann Gingras, en guise de réponse.

Un résumé de la rencontre de mercredi sera sur le site Internet de l’organisation bientôt et à la fin de la tournée régionale, une synthèse des constats faits sera mise en ligne.

La CSN en Beauce
Le Conseil central Québec Chaudières-Appalaches compte 39 000 membres répartis entre le secteur public et un peu plus fortement dans le secteur privé. Une assemblée de réflexion aura lieu dans Beauce-Nord, le 25 octobre, à 19h à l’OTJ Gédéon-Drouin de Vallée-Jonction. Pour plus d’information, vous pouvez consulter le site www.ccqca-csn.qc.ca.


Julie Beaudoin
EnBeauce.com

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