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Les producteurs agricoles de Chaudière-Appalaches se mobilisent pour préserver la gestion de l’offre en agriculture

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7 juin 2015
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Gabriel Gignac
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Par Gabriel Gignac, Journaliste

Lors d’un point de presse tenu à la Ferme Goulaise de Saint-Bernard, les représentants de la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches et leurs affiliés ont pris la parole pour revendiquer haut et fort la préservation de la gestion de l’offre, dans le cadre des négociations du Partenariat transpacifique (PTP).

« Dans Chaudière-Appalaches, on compte 1 259 entreprises laitières, 154 entreprises produisant du poulet et du dindon et 36 entreprises productrices d’œufs. Toutes ces entreprises sont sous la gestion de l’offre, un système qui offre à tous, tant les producteurs que les transformateurs, les distributeurs et les consommateurs, des prix stables, sans nécessiter de subventions. Portez atteinte à la gestion de l’offre, c’est menacer la rentabilité de ces milliers d’entreprises qui contribuent grandement au dynamisme d’une région rurale et agricole comme la nôtre », explique le président de la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches, M. Paul Doyon,

« Les élus conservateurs ont promis de maintenir la gestion de l’offre dans le cadre des négociations du PTP. Cependant, ils nous avaient adressé des promesses semblables dans le cadre du traité de libre-échange avec l’Union européenne, il y a quelques mois et ne les a pas vraiment tenues. Les producteurs de lait ont dû concéder 2 % de leur marché. Il s’agissait d’une autre brèche dans la gestion de l’offre », ajoute-t-il.

« Plusieurs institutions financières québécoises et plusieurs de nos grands fournisseurs appuient notre démarche, puisqu’ils reconnaissent l’efficacité et la pertinence de la gestion de l’offre. Les prochaines semaines seront déterminantes pour l’avenir d’un grand pan de notre industrie. Est-ce que l’agriculture québécoise sera encore sacrifiée sur l’autel du libre marché? Comment peut-on accepter de fragiliser l’industrie qui nous nourrit? », questionne M. Doyon.

Au cours des prochaines semaines, les producteurs de la région se joindront à une campagne provinciale de sensibilisation à l’importance de maintenir la gestion de l’offre. Des bannières, des affiches et des plaques magnétiques seront exposées et distribuées un peu partout sur le territoire, à l’effigie de Forts et Unis pour la gestion de l’offre, thème de cette campagne. On peut en savoir davantage à propos de la gestion de l’offre au www.fortsetunis.ca.

commentairesCommentaires

9

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  • L
    Lucie
    temps Il y a 8 ans
    Je ne vois pas comment la gestion de l'offre peut être bénéfique aux consommateurs. Cette pratique a pour but de maintenir les prix le plus haut possible afin d'enrichir encore plus les millionnaires du lait. Dans d'autres domaines, ça s'appelle de la collusion et les acteurs y ont défilé devant Mme Charbonneau.Il serait temps que comme société nous mettions fin à cette pratique qui a peut-être été nécessaire pour sauver des producteurs dans le passé mais qui sert maintenant à les enrichir aux frais des consommateurs. Nous payons nos produits laitiers beaucoup trop cher.
  • A
    alda
    temps Il y a 8 ans
    BEN voyons donc ,quand avez vous VU un produit du québec moins cher que les produits étrangers,j attend toujours le libre échange et le vrai prix qui va avec,ses producteurs braillent et braillent vous n avez qu etre compétiteur. HÉLAS
  • N1
    Nelligan 1941
    temps Il y a 8 ans
    LE PRIX DU LAIT EST TRÈS CHER, COMME LE PRIX DU VEAU DANS LES ÉPICERIES ET JE POURRAIS EN CITER AD NAUSEAM,MAIS QUE CES PRIX VONT DANS LES POCHES des PRODUCTEURS, PERMETTEZ-MOI D'EN DOUTER LORSQUE DES AMIS PRODUCTEURS disent recevoir bien PEU POUR LEUR VEAU ET POUR LE LAIT .POURQUOI NOS PRIX SONT SI ÉLEVÉS? Qui sont les intermédiaires qui dirigent le marché et s'en METTENT PLEIN LES POCHES lorsque moi le consommateur je paie $25 LE KILOS de VEAU ET QUE MON AMI PRODUCTEUR RAMASSE QUELQUES DOLLARS? L'agriculture AU Québec est dirigée par des MONOPOLES ou UN monopole AU Québec et les producteurs sont tout sauf être LIBRES.AVEC TOUT MON RESPECT POUR LES PRODUCTEURS, LES AUTRES.......JE LES PLAINDS......
  • RL
    Réjean Loignon
    temps Il y a 8 ans
    Encore une fois des commentaires de personnes qui ne connaissent absolument rien de l'agriculture. Les agriculteurs du Canada sont presque au premier rang mondial au niveau des contraintes environnementales, de la salubrité des aliments,etc... Lorsqu'un producteur est obligé( car des fonctionnaires en ont décidé ainsi) de se soumettre à des normes et de dépenser $ 10 000, 100 000 ou plus pour s'y conformer et ce sans que le prix de son produit augmente, il y a de quoi brailler comme vous dite. Regarder lorsque les municipalités ont dit que ce serait obligatoire d'installer une fosse septique et de refaire le champs d'épuration, qui n'a pas brailler pour finalement devoir s'y conformer. Les agriculteurs vivent cette situation depuis 20 ans avec année après année de nouvelles normes à se conformer. Alors avant de dire que les agriculteurs ne font que brailler et qu'ils sont des millionnaires du lait, informez vous de ce que vivent les agriculteurs, eux qui travaillent des semaines de 60 à 90 heures pour vous nourrir et pour produire des produits propres à la consommation. Car si la gestion de l'offre tombent, ne venez pas BRAILLER si vous consommer un produit qui provient d'un autres pays et cause le cancer ou la mort comme l'exemple de la mélamine incorporer au lait en chine. TOUS UNIS POUR LA GESTION DE L'OFFRE Réjean Loignon
  • UPLD
    une productrice laitière de la Beauce
    temps Il y a 8 ans
    Merci monsieur Loignon de nous appuyer, moi qui suis maintenant productrice laitière après avoir fait été pendant plusieurs années une salariée dans un bureau comme plusieurs citadins, je peux vous dire qu'il coûte énormément cher pour produire les excellents produits laitiers que les Québécois ont sur le marché. La qualité est excellente, ce n'est pas pour rien que les grands chefs utilisent nos produits en grande quantité dans leurs restaurants. Il y a un prix pour la qualité. Si la gestion de l'offre est abolie, il n'y aura jamais plus de qualité car aucune norme en matière d'environnement, de salubrité, de bien-être des animaux, etc. pour les autres pays du monde. Sans compter que les producteurs devraient définitivement abandonner leurs fermes (faillite), ils ne pourraient jamais absorber des aussi grandes pertes, on parle en Europe récemment de 50% du prix du lait pour le producteur qui a chuté lors de l'abolition de la gestion de l'offre. Il faut être dupe pour penser que vous paierez le lait moins cher sur la tablette, ce sera le même manège que pour la viande ou l'essence. En terminant, les producteurs doivent être passionnés pour rester en agriculture, car ce n'est pas payant travailler 100 heures par semaine avec le salaire qu'on fait, c'est plutôt de très gros investissements sans jamais voir la couleur de l'argent... Appuyez les producteurs si vous voulez avoir encore des produits laitiers dans vos épiceries...

    une productrice laitière de la Beauce
  • L
    Lucie
    temps Il y a 8 ans
    Je connais des dizaines de personnes d'affaires qui doivent aussi rencontrer des normes environnementales, travailler 60-70 heures et plus par semaine et ont toutes sortes de contraintes. Ils doivent vendre leurs produits en tenant compte de la compétition et n'ont absolument pas le droit de faire de la collusion pour maintenir leurs prix élevés ce qui permet aux consommateurs d'obtenir de meilleurs prix. Lorsqu'un producteur vend ses quotas de lait, je comprend que la personne qui les achète doive travailler fort pour les payer. Les acheteurs de commerces ou d'industries aussi doivent travailler fort et prendre des risques mais ils doivent continuellement s'ajuster aux lois impitoyables du marché et n'ont aucune protection pour leurs prix de vente.
  • D
    Dan
    temps Il y a 8 ans
    à Lucie,
    La seule différence est que se sont eux qui décide de leur prix de vente. Un producteur de bovin de boucherie ne décide pas du prix de vente de son veau, il doit prendre ce qu'on lui donne. L'entrepreneur en construction par exemple calcule le prix de la maison qu'il va vous construire. C'est lui qui a la décision finale de mettre + ou - de profit sur son prix de vente. Le producteur bovin n'a pas le pouvoir de dire: ben moi mon veau cela m'a couté tant pour l'engraisser à cela il décide d'ajouter tous les frais d'intrants (diesel, tracteur, etc..) ah! oui et il décide d'y ajouter un % de profit. Désolée, mais cela ne fonctionne pas comme cela. Et je peux vous assurer que le milieu agricole est placé sous la grosse loupe du ministère de l'environnement beaucoup plus que bien des industries et commerces. Mais , malheureusement pour bien des gens le lait, la viande, les œufs, le poulet, etc.. cela vient de l'Épicerie!!!! C'est la loi de la pensée magique.
  • MSH
    Marc St-Hilaire
    temps Il y a 8 ans
    Pour répondre à Lucie qui fait de la fausse propagande, pour ton information ce n'est pas les producteurs laitiers qui dictent leurs prix, c'est des organismes gouvernementales qui évaluent le coût de production pour faire augmenter le prix aux producteurs, cette année les producteurs ont eu une baisse de prix à la ferme mais une augmentation à l'épicerie du prix du lait. Si tu n'as pas l’intelligence de comprendre l'impact économique de la production laitière pour la Beauce, advenant la perte de quota laitier, abstient toi de commentaires. Seulement pour mon entreprise, en période forte, c'est plus de 10 employés qui travaillent pour nous (plus les emploies indirectes). Pour créer ses 10 emploies, ça été de gros investissements mais jamais rien n'est médiatisé par rapport aux investissements agricoles, mais quand c'est pour de l'asphalte là c'est important.
  • J
    Jacie
    temps Il y a 8 ans
    Bah! le lait c'est pour les veaux...et je laisse la viande à d'autres..Vive les producteurs de fruits, légumes et céréales
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