Conseil municipal : Ville Saint-Georges appuie Québec pour l’élimination du déséquilibre fiscal
Ville Saint-Georges donne son appui au gouvernement du Québec dans ses revendications pour l’élimination urgente du déséquilibre fiscal fédéral-provincial. Cette résolution a été proposée et acceptée à l’unanimité lors de la première séance du conseil municipal de l’année, lundi soir. La résolution indique que la Ville estime que la meilleure façon de régler la situation est la perception du gouvernement provincial d’une partie significative de la TPS et non pas par la péréquation. Cette solution rapporterait 2,5 millions $ de plus à la ville par année, selon le maire Roger Carette, à la condition que le gouvernement provincial remette tout cet argent aux municipalités. Le retour sur la TPS semble, selon M. Carette, la façon la plus rapide de régler le déséquilibre fiscal. Si l’hypothèse de la TPS est retenue, la ville suggère la répartition de cette somme sur une base percapitalisée pour assurer l’équité et la justice pour tous les contribuables québécois. Le maire demande un règlement ou une amorce de règlement avant les éventuelles élections. Il a répété qu’il ne souhaite pas voir le déséquilibre fiscal, ni le dossier de l’autoroute entre autres, devenir des promesses électorales.
M. Carette a rappelé que depuis plusieurs années, les villes ont vu la liste de leurs tâches et responsabilités augmenter considérablement sans que l’argent provenant du provincial n’augmente. Ce manque d’argent a amené les municipalités à négliger à différents niveaux leurs infrastructures, selon lui. Il a expliqué qu’il y a trois catégories de municipalités dans le dossier des investissements dans les infrastructures. Il y a celles qui n’ont rien entretenu faute de moyens, celles qui ont coupé dans les services pour procéder à certaines réfections et celles qui se sont endettées pour faire les travaux nécessaires. Il affirme que Saint-Georges se retrouve un peu dans chacune des trois catégories
Autres points à l’ordre du jour
Le mandat de pro-maire de Irma Quirion étant terminé, le conseil a nommé Régis Drouin comme maire suppléant pour l’année 2007.
La convention collective de travail de la section des employés des loisirs et de la culture a été acceptée par la ville et le Syndicat des employés municipaux de Beauce. Les employés étaient sans convention collective depuis le 1er janvier 2006 et des rumeurs de grèves planaient en juin dernier. Leur nouvelle convention collective est effective du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2008 et elle prévoit une augmentation salariale de 2,5% par année et l’ajout de 5 journées sans solde pour des raisons familiales. L’ancienneté sera désormais cumulée à partir de 960 heures au lieu de 480 heures. Le maire s’est dit heureux que ce soit réglé, bien qu’il aurait aimé que ce soit signé pour plus que trois ans.
Dans le dossier de la relocalisation du Centre communautaire de Beauce, le Centre souhaite vendre son bâtiment situé au coin de la 1ère avenue et de la 125e Rue pour 370 000 $. Plus tôt cet automne, la ville a fait une offre de 210 000 $. Considérant que la ville assume les coûts de démolition et de décontamination s’il y a lieu, le maire a affirmé qu’il n’offrirait pas plus, que «les négociations étaient terminées». Il a rappelé que le prix du pied carré de cette offre est d’environ 16 $, soit 5 $ de plus que ce que la ville a payé pour le terrain où était situé le garage Redmond.
Le projet d’infrastructures pour l’eau potable à Saint-Jean-de-la-Lande sera à surveiller au cours des prochaines semaines. Le ministère des Affaires municipales et des Régions a communiqué par écrit que la demande d’un partage des coûts supérieur à 50-50 ne pouvait être acceptée. 1,9 millions $, soit la moitié du projet évalué à 3,8 millions $, serait donc assumé par les 246 résidents. À ces conditions, ces citoyens verraient leur compte de taxe explosé et le taux d’endettement du secteur monterait en flèche. Le maire promet de reparler à la ministre des Affaires municipales et des Régions, Nathalie Normandeau et à la députée de Beauce-Sud, Diane Leblanc, afin de voir ce qu’elles peuvent faire dans ce dossier.
Julie Beaudoin
EnBeauce.com
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