La chambre de commerce débute l'année avec Maxime Bernier
L'allocution de Monsieur Bernier
Tout à l'heure, un journaliste du national post m'a demandé si j'étais nerveux de venir vous parler. Je lui ai répondu que oui. Il m'a ensuite demandé si j'étais plus nerveux que lorsque je parle à la chambre des communes. En effet, je suis beaucoup plus nerveux que lorsque je fais une allocution à la chambre des communes, car en ce moment, je suis devant les gens que je représente.
<....> Comme vous le savez, l'entrepreneurship est l'un des plus importants facteurs de prospérité pour toutes les Canadiennes et Canadiens. L'esprit d'entreprise est vital pour notre économie, et c'est ce dont j'aimerais vous parler aujourd'hui; d'entrepreneurship! Lorsque je fais des discours dans le reste du pays, je me présente toujours de la même manière. J'explique que je viens de la Beauce, que la Beauce est une région unique en son genre, qu'elle a la réputation d'être la région la plus dynamique du Québec dans le domaine des affaires, et qu'il y a plusieurs Beaucerons parmi les chefs d'entreprise les plus connus du Québec.
<...> En général, le mot « entrepreneurs » évoque des gens d'affaires qui mettent au point de nouveaux produits et qui investissent dans des entreprises risquées. Cette définition est trop étroite. Lorsqu'ils sont libres de créer et d'innover, et de récolter le fruit de leur travail, tous les êtres humains manifestent un esprit d'entrepreneurship.
Il y a un an, j'ai annoncé ma candidature pour devenir député. J'ai dit que j'irais à Ottawa pour défendre les valeurs beauceronnes, c'est-à-dire des valeurs telles que l'intégrité, l'esprit d'entreprise et la liberté individuelle. C'était ma seule promesse; je n'ai fait aucune autre promesse. Certe, je leur ai demandé d'emmener l'autoroute jusqu'à Saint-Georges et là, certains journalistes m'ont dit; « Monsieur Bernier vous ne faites aucune promesse? Pouvons-nous écrire que vous avez l'intention de mener l'autoroute 73 jusqu'au Maine? » (Signe de tête négatif). Il y a quelque temps, un électeur m'a dit; « Mon beau Maxime, t'es ben beau pis t'es ben fin, mais si tu fais des promesses, je ne voterai pas pour toi. Tous les politiciens font des promesses et ils ne les tiennent pas. Alors, n'en fais pas et tu auras mon vote'.
<...>Les gouvernements, doivent favoriser l'entrepreneurship. Et non le punir avec des impôts élevés et une réglementation trop lourde. <...> Les gouvernements pigent trop dans nos poches. Ils nous imposent trop de réglementation. Ils mettent trop de bâtons dans les roues des gens qui veulent créer. Il est temps que ça change.
<...> Dans la mise à jour économique et financière de novembre, monsieur Jim Flaherty, le ministre des Finances, a rendu public le plan Avantage Canada. En vertu de ce plan, le nouveau gouvernement du Canada s'est engagé à réduire la dette d'au moins 3 milliards de dollars par année en 2006-2007 et à chaque exercice ultérieur. Les Canadiennes et Canadiens profiteront directement de cette mesure. Les économies d'intérêt générées par la diminution de la dette seront remises à la population canadienne sous forme de réduction d'impôt. Comme le dit le ministre des Finances : moins de dettes signifie moins d'intérêts, ce qui veut dire moins d'impôts; c'est notre remboursement d'impôts garanti.
Afin de connaître les attentes de ses électeurs, Monsieur Bernier cogne sur une centaine de portes pour entendre les différents commentaires et/ou suggestions. “Je prends les commentaires des gens que je représente. Vous savez plus que moi, qui est souvent à Ottawa, ce qui est bon pour la Beauce puisque vous l'habitez constamment', ajoute-il.
<...> Je rêve que le 21e siècle soit, pour la Beauce, pour le Québec et pour le Canada, le siècle de l'entrepreneur. Un siècle de liberté et de prospérité inégalées. Avec votre appui, je veux contribuer à faire de ce rêve une réalité.
Autre mention
Madame Brigitte Busque, présidente de la chambre de commerce, remercia Monsieur Bernier d'avoir à coeur le développement économique de la région. ‘Avant que tout le monde parte, nous voulons annoncer quelque chose. Nous avons appris, entre les branches, qu'aujourd'hui, c'est l'anniversaire de M. Bernier! Nous avons donc un gâteau et un cadeau pour lui.’
Monsieur Bernier n'eut guère le choix d'annoncer ses 44 ans devant public.
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