C'est un peu plus tard que prévu que les conseillers et le maire de Beauceville présentaient le budget 2007 de leur municipalité. C'est le conseiller Monsieur Luc Provençal qui en a fait la présentation.

Sur un budget équilibré de 7 136 128 $, la ville de Beauceville générera de nouveaux revenus nets de 154 380 $. Le tout proviendra d'une augmentation de 0.9 % de la taxe foncière, pour un montant de 38 600 $ et de l'apport de subventions gouvernementales pour un montant de 115 780 $. Dans la liste des revenus, une baisse de 57 000 est remarquée, mais monsieur Provençal l'explique ainsi; « < ...> Par exemple; la route du golf, on en fait l'entretien, mais, étant donné qu’elle appartient au Ministère des Transports, ils remboursent la facture ». Dans une catégorie nommée autres, une augmentation de revenus de 132 239 est constatée. De ce montant, environ de 50 000 $ proviennent d'une ristourne sur les matières résiduelles qui n'existaient pas en 2006. En comparant 2006 à 2007, la ville de Beauceville prévoit une hausse de revenue de 115 780 $.

Les dépenses aussi sont augmentées pour la prochaine année. Sur une augmentions de 653 616 $, 565 158 $ sont générés par des paramètres hors de leur juridiction et 88 458 $ le sont par des engagements du conseil ou pour répondre aux demandes provenant des payeurs de taxes. Le plus grand écart remarqué dans les dépenses est l'augmentation de la dette pour un montant de 183 000 de plus que l'an passé. En 2007, Beauceville détient une dette de 1 550 000. Comme inscrit dans le budget; « les contribuables de Beauceville doivent financer une augmentation nette de 499 236 $ pour que notre budget soit maintenu en équilibre tel que la loi qui nous gouverne l'exige. Ce montant représente une moyenne de 11,8 % d'écart entre le budget 2006 et celui de 2007 ».

À noter que Beauceville contribue au financement du nouveau Carnaval d'hiver pour un montant de 5000 $ et au nouveau terrain de football pour un montant de 6000 $, valeurs dont ils ne devaient pas tenir compte en 2006.

Et les taxes eux!
Concrètement, l'effort monétaire exigé se traduira au niveau de la taxe foncière par une augmentation moyenne de 173 $ (10,5 %) pour la résidence en milieu urbain dont l'évaluation médiane est de 86 757 $ et d'une augmentation moyenne de 143 $ (12,7 %) pour la résidence en milieu rural dont l'évaluation médiane est de 83 959 $.

En 2007, le maire, Jean-Guy Bolduc, aimerait que le ponceau de la 107e rue soit rénové, que le centre culturel soit rafraîchi (au coût de 400 000) et que la sortie de l'accès à l'Hôtel de Ville soit améliorée pour la somme de 30 000 $. Lorsque monsieur Provençal annonça qu'en 2008, il y aurait possibilité de rénover l'Hôtel de Ville, un citoyen se leva et clama que l'Hôtel de Ville était très bien et que certaines routes de la ville étaient désuètes et que l'augmentation de taxe devrait préoccuper davantage le maire versus les rénovations de son lieu de travail. À cela le maire répondit ceci; « Je vous avoue que j'ai copié cette partie du budget de l'ancien maire. Je n'ai pas l'intention de rénover l'Hôtel de Ville ». L'aréna et le centre culturel seraient plutôt les priorités du maire Bolduc.