Difficile de croire que les prochaines élections fédérales auront seulement lieu le 21 octobre prochain dans la circonscription de Beauce. Ici, la campagne électorale semble déjà bien amorcée, alors que le candidat conservateur, Richard Lehoux, faisait la visite aujourd’hui de plusieurs entreprises aux côtés du député Gérard Deltell.

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Les deux conservateurs avaient un agenda bien rempli : visite des entreprises Usinage Xpress, Équipement PHL- Big Group, René Matériaux composites, Aliments Breton; le tout parsemé d’entrevues. 

Aux côtés de M. Lehoux, le député Gérard Deltell, personnalité phare du parti conservateur, n’avait que d’éloges pour celui briguera les suffrages en octobre prochain. 

« Les grands avantages de Richard c’est qu’il connaît très bien le coin, les gens le connaissent, il sait de quoi il parle et il fait l’effort - que l’on demande à tout le monde - d’aller rencontrer les gens. »

« Il est Beauceron à 100% et passe 100% de son temps en Beauce. C’est ce que les Beaucerons ont besoin », a insisté l’ancien chef de l’ADQ, critiquant ainsi, de manière voilée, l'adversaire de M. Lehoux, Maxime Bernier, qui passe beaucoup de temps à l’extérieur de la région pour jeter les bases du parti populaire du Canada. 

Appui des maires 

Lors de la visite de l'entreprise Usinage Express, le candidat conservateur a admis qu’une vingtaine de maires l’appuyaient déjà dans sa campagne, et que plusieurs d’entre eux le manifesteraient publiquement dans les prochains mois. 

«  À mon assemblée d’investiture au mois de novembre dernier, une vingtaine de maires étaient présents sur 40. 20 maires qui étaient tous prêts à s’afficher concrètement pour dire : “Je crois qu’on a la personne qui va bien représenter les Beaucerons”. » 

M. Lehoux s’est abstenu de nommer des noms lorsqu’il a été questionné sur l’identité de ces derniers. L’appui des maires de Saint-Georges, Claude Morin, et de Sainte-Maire, Gaétan Vachon, était déjà connu. Rappelons que M. Lehoux a été préfet de la MRC de la Nouvelle-Beauce pendant 19 ans, ainsi que président de la Fédération québécoise des municipalités (FQM) de 2014 à 2018.

L’ancien préfet a toutefois reconnu qu’il lui faudrait plus que le soutien des maires pour gagner. « Je vais aussi aller rencontrer les conseillers municipaux. Pour moi, c’est important pour bien connaître le milieu. »

Maxime Bernier, en poste depuis 2006, aurait-il finalement trouvé un adversaire de sa taille ? Les prochains mois nous le diront. Chose certaine, la lutte risque d’être farouche.