Entrevue avec Richard Lehoux
Élections fédérales : Richard Lehoux se dit prêt à débattre avec Maxime Bernier
Maxime Bernier n’a peut-être pas la garantie de participer aux débats des chefs les 7 et 10 octobre prochains, mais Richard Lehoux l’attend de pied ferme dans sa circonscription.
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Le candidat conservateur compte bien discuter des enjeux régionaux avec Maxime Bernier qui est désormais à la tête du Parti populaire du Canada (PPC) lorsque la campagne sera officiellement amorcée.
« Je peux assurer les Beaucerons d'une chose : je suis prêt à débattre de tous les sujets avec Maxime Bernier et les autres candidats », nous a-t-il laissé savoir au téléphone.
Dans la région, la tenue d’un débat n’a pas encore été annoncée. Josiane Fortin représentera le Parti vert, cependant, aucun candidat n’a encore été présenté chez les libéraux, les bloquistes et les néo-démocrates.
Sur le terrain
Nous avons questionné l’ancien préfet de la MRC de la Nouvelle-Beauce sur la stratégie électorale qu’il compte adopter.
« Ma façon de travailler c’est d’être sur le terrain, d’être à l’écoute des gens et de faire avancer les enjeux qui les concernent. »
M. Lehoux multiplie ses présences à différents événements, afin de prendre le pouls de la population.
« Les gens que je rencontre sont préoccupés par la question de la rareté de la main-d’oeuvre. Ils se demandent comment on pourrait mieux encadrer la question de l’immigration et faire en sorte d’améliorer les relations entre le fédéral et le provincial sur ce sujet. »
« L’immigration en région ça me tient à coeur. Nous avons de très beaux exemples d’intégrations qui se sont bien passées. Il ne faut pas dire que ça ne fonctionne pas, ça fonctionne. »
Gestion de l’offre
Maxime Bernier ne s’en cache pas, si son parti prend le pouvoir, il abolira le système de gestion de l’offre, qu’il surnomme le « cartel du lait ». Il y a fort à parier que M. Lehoux, lui-même agriculteur de métier, défendra les droits des producteurs.
« C’est un enjeu qui concerne la Beauce de façon importante, c’est une région fortement agricole. C’est important pour l’activité et le développement économique. Ça va me faire plaisir d’en discuter [avec lui]. »
Les sondages parus jusqu’à présent placent Maxime Bernier et Richard Lehoux côte à côte dans les intentions de vote. L’ancien maire de Saint-Elzéar ne se laisse pas impressionner :
« Pour moi, le vrai sondage sera le 21 octobre. »
11 commentaires
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Oui, Il est vrai que M Maxime Bernier demeure dans la région de Montréal et qu'il est en Beauce pour se pavaner devant le puplic beauceron contrairement à M Gilles Bernier ou M Lehoux
On vote parti conservateur, à moins que Maxime soit indépendant...
J' approuve à 100% c'est pas compliqué c'est la mafia L'UPA il contrôle les prix et c'est le simple citoyen qui paye toujours et oui MAD MAX apporte un nouveau souffle à la vieille politique il apporte de nouvelles idées je vous prédis qu'il sera dans l 'opposition officiel en 2023 et là je me garde une petite gêne... Bravo Maxime continu ton excellent travail c'est tout simplement une question de temps👍👍👍👍👍
Moi, ce qui me titille c'est que le milieu agricole est subventionné de tout bord et de tout côté, et ce depuis des temps presqu'immémoriaux, et que d'autre part, on fait le constat après des décennies d'efforts de la part de nous, contribuables,que nos cours d'eau ont encore un niveau de pollution honteusement inacceptable.
D'ailleurs, à cet effet, ce printemps, il y avait de mémoire un excellent reportage à l'émission La Semaine Verte, sur Radio-Canada, oû il était évident que nos cours d'eau dont ceux de la Beauce et de la Yamaska sont toujours forts pollués.
Qui plus est, toujours lors de ce reportage , on y voyait et entendait des témoignages peu édifiants émanant de ces mêmes subventionnés qui, à l'évidence, étaient loin d'avoir des pratiques en corrélation avec un discours de circonstance.
Conséquemment, vu mon âge avancé je n'en verrai certainement pas la conclusion mais j'en suis rendu à me demander si ça ne serait pas préférable de cesser toute subvention reliée à l'environnement agricole et laisser mourir notamment le marché du lait et autre " cartel ", pour employer l'expression du député Bernier ( non, je ne suis pas et n'entend pas être membre de sa formation politique) et ainsi prendre " le bon risque " d'avoir une nature moins contaminée par les pesticides pour aboutir, enfin, à avoir une nature propre, des cours d'eau propres, bref, d'enfin en avoir pour notre argent !
Dernière remarque:
- De ce reportage il était " clair comme de l'eau de roche " qu'on arrête pas de subventionner notamment le monde agricole et de toujours construire de grosses usines de traitement d'eau qui peinent à fournir
" because " ce que je viens de décrire ci- haut.
La cerise sur le gâteau:
- Mon défunt père, fils de cultivateur du Bas-Saint-Laurent, disait toujours que le lait ce n'est bon que pour les ...... Veaux !
P.S. Ça fait que, aux concernés, dépêchez-vous, sans exception, d'avoir un comportement sans reproche car, à défaut, vous allez irrémédiablement perdre la partie.
Coming out:
- Malgré tout, j'adore la qualité des fromages du Québec, que je consomme régulièrement et disons exclusivement à 98 %. !