Conférence de presse de François Legault
La vaccination contre la COVID-19 des 5-11 ans commence demain
La vaccination contre la COVID-19 pour les enfants âgés de 5 à 11 ans commence dès demain au Québec, d’après ce qui a été annoncé ce soir par le premier ministre François Legault.
Les prises de rendez-vous pour les centres de vaccination ont d’ailleurs été ouvertes ce matin sur clic santé. En milieu d’après-midi, il y avait déjà 80 000 inscriptions. Au total, il y a 650 000 enfants à vacciner au Québec, dont 33 000 en Chaudière-Appalaches.
La semaine prochaine, la vaccination sera également accessible pour ces enfants dans les écoles. En effet, les établissements éloignées des sites de vaccination seront visitées par une équipe mobile qui offrira la vaccination directement dans les écoles. Le premier ministre a tenu à rassurer les parents, « le consentement est très important. » Ainsi, une autorisation écrite des parents sera indispensable pour que l’enfant soit vacciné à l’école.
En conférence de presse, François Legault a nommé trois raisons pour faire vacciner son enfant contre la COVID-19. La première est tout simplement qu’il faut vacciner les enfants, car il y a un risque réel de contracter cette maladie. « Une fois vacciné, on réduit considérablement ce risque-là et les conséquences à long terme que peut avoir la maladie ». La deuxième raison c’est ce qui se passe dans les écoles, les classes fermées, etc. « On veut éviter les fermetures de classe et les éclosions qui font perdre des jours d'école aux enfants. » Enfin, la troisième raison est plus sentimentale. Il estime que la vaccination permettrait de rassurer un enfant qui aurait peur de transmettre la maladie à ses grands-parents.
Le politique soutient qu’il comprend les craintes des parents. Cependant, il rappelle que Santé Canada a mené une étude avant d’approuver la vaccination des 5-11ans. « Ce n’est pas pour rien s'il est sorti après celui des adultes et des ados. Il y a eu beaucoup de tests à travers le monde et des ajustements de la dose. » Les enfants de cette tranche d’âge recevront environ le tiers d’une dose administrée à un adulte.
Notons que le passeport vaccinal ne s’applique pas aux enfants de 11 ans et moins.
Le gouvernement estime pouvoir offrir une première dose de vaccin contre la COVID-19 à chaque enfant âgé de 5 à 11 ans d’ici Noël. Par la suite, ils devront attendre, comme les autres, huit semaines pour recevoir leur deuxième dose.
Il n’y a pas d’objectif sur les taux de vaccination des enfants qui soit précis pour le moment, car le gouvernement ne veut pas mettre de pression sur les parents. « Il y a une plus grande hésitation des parents en ce qui concerne leurs enfants, mais il faut bien les informer. Je pense qu’on atteindra des taux de vaccination acceptables au Québec. Au vu des 12-17ans, on peut être optimiste », de préciser le Dr Horacio Arruda.
Temps des Fêtes
D’ailleurs pour le temps des Fêtes, François Legault est confiant quant à la possibilité d'autoriser plus de personnes dans les maisons. Cependant, étant donné la hausse des cas qui a été remarquée ces derniers jours, il se donne encore un peu de temps pour voir comment avance la situation.
« On est confiant », a-t-il précisé. « Mais s’il vous plaît d'ici Noël, peut-on respecter les consignes ? Car si on ne respecte pas les consignes de base, on ne s'aide pas pour pouvoir assouplir. »
Justement, il a tenu à souligner la solidarité et l’assiduité des Québécois.e.s par rapport au respect des mesures sanitaires.
Le Dr Horacio Arruda, quant à lui, a appelé les citoyens qui ne sont pas encore vaccinés à prendre un rendez-vous pour leur première dose. « Faites-vous ce cadeau-là! ». Il y a environ 2 000 premières doses administrées chaque jour, tous âges confondus.
Levée de l’état d’urgence au printemps ?
En ce qui concerne l’état d’urgence, le premier ministre François Legault a donné quelques explications sur le fait que ce soit encore en place au Québec.
Cela permet au gouvernement de continuer à poser certains gestes qu'il ne pourrait pas faire en temps normal. Il parlait notamment du port du masque dans les classes par exemple, qui pourrait être enlevé selon l’évolution du taux de vaccination. Mais aussi du passeport vaccinal ainsi que des primes qui sont accordées au personnel de la santé.
« Moi le premier j'ai hâte d'arrêter l'urgence sanitaire, on pense que quand les enfants auront deux doses on pourra l'enlever, peut-être en février ou mars. » Cela, sous toute réserve bien entendu.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.