Arrivée possible de Karl Blackburn dans la course
Chefferie du PLQ: la campagne de Mario Roy va très bien
La campagne du Beauceron Mario Roy, pour obtenir le poste de chef du Parti libéral du Québec, va très bien.
C'est du moins ce que le principal intéressé a indiqué ce matin, lors d'un entretien téléphonique avec EnBeauce.com.
À l'approche de la date de tombée du 11 avril, pour remplir les conditions de participation à la course, l'agriculteur de Saint-Jules a complètement recueilli les 750 signatures de membres du parti requises, dont 350 nouveaux adhérents. Il est aussi sur le point de compléter la collecte des 40 000 $ nécessaires pour être candidat officiel. «On va officialiser le tout avec le parti dans les prochains jours», a-t-il mentionné.
Depuis qu'il a annoncé, le 16 janvier dernier, qu'il se lançait dans l'aventure, le père de famille de 31 ans est allé à la rencontre de membres du PLQ à Trois-Rivières, Québec, Yamachiche, Laval, Montréal et Saguenay. La semaine prochaine, il sera dans Montréal-Centre puis se rendra à Rimouski. Il visitera d'autres régions de la province, d'ici le congrès à la chefferie qui se tiendra à Québec le 14 juin.
Par ailleurs, tout indique que l'actuel président du Conseil du patronat, ancien député et organisateur du parti, Karl Blackburn, annoncera, ce lundi, qu'il se lancera dans la course, devenant ainsi le 5e candidat, avec l'ex-ministre fédéral Pablo Rodriguez, l'ancien PDG de la Fédération des chambres de commerce, Charles Milliard, l'avocat Marc Bélanger et bien sûr, Mario Roy.
Le Beauceron accueille avec intérêt cette arrivée, advenant sa confirmation: «Si on veut un réel renouveau (du parti), qu'il se rajoute un autre candidat, je vois ça de façon positive», a fait savoir M. Roy.
Prises de position
Voici les prises de position adoptées jusqu'ici par Mario Roy dans divers dossiers (Source: marioplq.org)
Position sur l’exploitation du pétrole et du gaz québécois ainsi que sur les pipelines (25 mars)
— Je propose que nous augmentions et facilitions l’exploitation de nos ressources naturelles québécoises, tous sans exception. Plus particulièrement, nous devons permettre l’exploitation du gaz naturel québécois et du raffinage du pétrole canadien, par et pour le Québec en priorité, et exporter nos surplus s’il y en a. Je suis en faveur que le pétrole et le gaz soient acheminés par pipeline, incluant les projets de pipeline d’Énergie Est de la société TransCanada et de GNL-Québec dans la région du Saguenay.
Déréglementer pour l’entretien de nos cours d’eau québécois (8 mars)
— Au cours des dernières années, nous voyons une augmentation de difficulté administratives ou des refus de se voir autorisé le nettoyage de débris ou de sédiments de nos cours d’eau québécois ce qui entraine des impacts négatifs sur notre agriculture. Il est essentiel que nos cours d’eau soient bien entretenus pour assurer un bon drainage de nos terres agricole et permettre la culture de celles-ci. Aujourd’hui, certaines terres ne sont plus cultivables à cause du refus ou de délais déraisonnables de nettoyer nos cours d’eau ce qui est inacceptable. Il faut absolument enlever la surréglementation qui entraine des coûts astronomiques et qui se conclus souvent par des refus. Un gouvernement libéral sous mon leadership s’empresserais d’enlever cette surréglementation afin de remédier à ce problème.
Position en soutien aux producteurs et productrices acéricoles du Québec (27 février)
— Je voudrais exprimer mon soutien aux producteurs et productrices de sirop d’érable du Québec qui accentuent leur pression sur le gouvernement de François Legault pour conserver des érables en terre public au Québec. Le sirop d’érable est un fleuron québécois et nous devons conserver des superficies d’érables en terre public pour continuer de développer la production de sirop d’érable pour les années futurs. Les producteurs de sirop d’érable du Québec le demandent depuis longtemps, mais le gouvernement ne les considère pas. La ministre des Ressources Naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette Vézina, devrait écouter les producteurs acéricoles du Québec plutôt que de d’ignorer leur demande.
Position sur les accords de libre-échange (19 février)
— Je suis contre toute entente de libre-échange, présente ou future, qui nous engage à céder des parts de marchés sous, par exemple, la gestion de l’offre. Je propose donc de se retirer de ces ententes dans les plus brefs délais. Il est temps d’adopter une nouvelle approche gagnante pour le Québec et arrêter de prioriser un secteur au détriment d’un autre, ou une autre province au détriment du Québec. Nous n’avons pas besoin d’entente de libre-échange pour faire du commerce avec d’autres pays, comme c’est le cas par exemple, avec la Chine. Nous devons rester les mains libres pour être capable de faire du commerce lorsque c’est avantageux pour le Québec et d’arrêter si ce n’est plus le cas.
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