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Rester sur la touche, vraiment?

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12 octobre 2019
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PAR IG GESTION DE PATRIMOINE / AOÛT 2019 

Se retirer des marchés en zone de turbulences peut miner une stratégie à long terme.

Lorsque les marchés semblent plus volatils que d'habitude et que les médias regorgent d'articles sur les problèmes économiques pouvant déclencher une crise financière, il pourrait être tentant d’opter pour la défensive et de remplacer les placements de son portefeuille par d’autres à plus faible risque.

Cette décision a priori logique serait en fait dictée par l’émotion. C’est une réaction courante et plus prévisible que vous ne le croyez. Quand les marchés amorcent une baisse, et se rapprochent même de creux historiques, beaucoup d’investisseurs passent inévitablement par toute une gamme d’émotions qui déclenchent une réaction irrationnelle par rapport à ce qui s’est produit réellement.

La jubilation fait place à l’agitation quand les marchés commencent à plonger. L’agitation est suivie de détresse, de désespoir et finalement de découragement. Dans cette spirale baissière, des placements solides ayant un bon potentiel à long terme sont susceptibles d’être remplacés par d’autres plus sûrs pouvant se laisser distancer par l’inflation. Or cette solution qui apaise à court terme permet rarement de récupérer les dommages causés sur une longue période à un portefeuille.

Voici pourquoi

Se retirer des marchés, soit laisser l’argent sur la touche sans l’investir dans des placements, peut avoir un impact énorme sur le taux de rendement à long terme de votre portefeuille. Et vous n’avez pas à vous en absenter bien longtemps pour en ressentir les effets.

Par exemple, l’investisseur qui a conservé ses positions dans l’indice composé S&P 500 du 1er janvier 1990 au 31 décembre 2018 a obtenu un rendement annuel de 7,0 % (dividendes non compris). En revanche, celui qui a raté les 50 meilleurs jours du S&P 500 sur la même période a obtenu un rendement annuel composé de -1,3 % (dividendes non compris). Et ces jours ne représentent que 1 % du total des séances boursières.


Figure 1. Ce graphique montre comment un retrait des marchés affecte les rendements sur une période de 29 ans. Se retirer du marché pendant les 50 meilleures séances fait chuter le taux de rendement de 7, % à -1,3 %.

Ne serait-il pas plus sage de préparer une défense?

Un plan financier bien ficelé peut résister aux soubresauts des marchés parce qu’il a été conçu pour refléter votre tolérance au risque et qu’il peut absorber les jours où les marchés sont malmenés.

Par conséquent, le meilleur plan d’attaque face à la volatilité serait une solide défense : rester calme et fidèle à son plan, et poursuivre ses objectifs à long terme. Il n’y a rien comme parler à un conseiller financier qui en sait long sur la volatilité et qui a maintes fois aidé des clients à braver la tempête. Pouvoir compter sur l’expérience et l’encadrement d’un conseiller vous évitera de vous laisser gagner par l’émotion et d’en payer le tribut pendant plusieurs années.   

Vous avez des questions?

Nos conseillers examineront vos objectifs financiers et vous aideront à trouver comment les réaliser.


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Cette chronique, rédigée et publiée par Services Financiers Groupe Investors Inc. (au Québec, cabinet de services financiers) et par Valeurs mobilières Groupe Investors Inc. (au Québec, cabinet de planification financière), contient des renseignements de nature générale seulement; son but n’est pas d’inciter le lecteur à acheter ou à vendre des produits de placement. Adressez-vous à votre conseiller financier pour obtenir des conseils adaptés à votre situation personnelle. Pour de plus amples renseignements sur ce sujet, veuillez communiquer avec votre conseiller du Groupe Investors.

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