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LE COMMERÇANT DE CHEVAUX HORMIDAS VEILLEUX

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24 novembre 2019
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LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE SARTIGAN

Une occupation qui se fait rare mais qui fut autrefois très populaire: commerçant de chevaux. À l'époque, on utilisait aussi le mot «maquignon» pour désigner ceux qui exerçaient ce métier. L'un des plus connus dans notre ville était M. Hormidas dit «Midas» Veilleux, de la première avenue à Saint-Georges Ouest. Son établissement était adjacent à sa résidence, au pied de la 19e rue, en face de ce qui était alors le renommé magasin général de M. Philippe Veilleux, là où fut en dernier le magasin Poulin et Martin, fermé il y a quelques années. Sur la 1re photo, prise en direction du côté Est, on voit, à droite, sa superbe résidence vers 1914. On constate que la 1re avenue (qu'on appelait alors la «rue Principale») était plutôt étroite et bordée d'une belle clôture en bois. Sur la 2e photo, prise à partir du clocher de l'église, on voit aussi le site de son commerce qu'on ne peut manquer, avec la grosse affiche montrant non seulement le mot, mais aussi l'image d'un cheval. Dans les années '50, quelqu'un a capté (en direction Ouest) un cliché d'un hydravion stationné sur la rivière (photo 3), où l'on peut voir que M. Veilleux avait pris la peine d'afficher le même message en arrière de son bâtiment, de sorte que tous les habitants de l'Est ne pouvaient manquer de le savoir également. Incidemment, serait-ce l'avion avec lequel M. Paul-Émile Provost exécutait ses prouesses de casse-cou en osant passer en vol en-dessous de l'ancien pont de fer? L'établissement de M. Veilleux était très bien situé, près de l'église, sur une route très passante, comme nous le prouve la 4e photo, montrant un char allégorique déambulant devant sa résidence lors de la parade de la Saint-Jean-Baptiste de 1943. M. Veilleux est décédé le 7 février 1964 à l'âge de 77 ans. Je l'ai connu, et je me souviens d'un détail qui m'avait bien impressionné chez lui: ses mains, énormes, de véritables panneaux. Les lieux de sa résidence et de son commerce sont restés dans sa famille: trois de ses fils ont résidé dans trois maisons voisines au même endroit, le premier (site de la résidence d'Hormidas) étant Hector, le second étant Lewis (qui furent tous deux chauffeurs de taxis) et le 3e étant Laurent qui opéra pendant plusieurs années une épicerie dans l'immeuble qui lui servait de résidence. De plus, les fils d'Hormidas ont aussi hérité de sa passion pour les chevaux, dont ils connaissaient tous les secrets.


Photo 1 du fonds J.R. Veilleux. Autres photos du fonds Claude Loubier. Texte et recherches de Pierre Morin.


 Fondée en 1992, la Société Historique Sartigan est un organisme à but non-lucratif,
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