OPINION | Une citoyenne de Lac-Mégantic exige le congédiement d’André Arthur
Hier, sur les ondes de CIGI FM, André Arthur a tenu des propos jugés «incapables» de la part des résidents de Lac-Mégantic. Il est d’ailleurs possible d’écouter l’extrait en cliquant ici. La Méganticoise Élyse Laroche a écrit une lettre d’opinion à ce sujet. Elle exige d’abord des excuses publiques de la part de M. Arthur et demande son congédiement à titre de collaborateur de CIGI FM. Voici ces mots :
Le message s'adresse à monsieur André Arthur. Pour nous avoir traités de «Bougons», nous les Méganticois, pour nous avoir fait passer pour des profiteurs de système, pour avoir émis votre basse opinion nous concernant dans un média public et surtout, parce que nous, Méganticois, sommes fiers du droit de liberté d'expression, je vous livre mon commentaire à l'égard de vos propos.
Avez-vous essayé, Monsieur, ne serait-ce qu'un 15 minutes, de marcher dans nos souliers avant de nous dire qu'il faut se relever de la tragédie du 6 juillet dernier?
Avez-vous vu, Monsieur, de vos propres yeux, dans notre ville, le champ de bataille que cette tragédie a laissé?
Avez-vous perdu, Monsieur, des êtres chers, des ami(e)s, membres de votre famille, connaissances, voisins, lors d'une catastrophe inimaginable qui a été et est encore déclarée comme étant due à de la pure négligence au point de vue sécurité pour toute la population canadienne et américaine?
Avez-vous eu l'impression, Monsieur, que votre propre vie ou celle de vos enfants ait été en danger? Que les images qui hantent vos nuits sont celles d'une catastrophe comparable à l'apocalypse?
Avez-vous déjà eu, Monsieur, des ami(e)s, de la famille, des proches, qui ont dû combattre le feu pendant des jours et des jours, tout en sachant très bien qu'au moins l'un des leurs était victime de ce carnage? Et qu'il faudrait apprendre à vivre avec ces images d'horreur, ces odeurs de chairs qui brûlent, ce sentiment d'impuissance face au désir de sauver le plus de personnes possible de cet événement? Et surtout, avoir à surmonter le sentiment d'échec que certaines personnes ressentent relativement au «lâcher-prise» qu'elles doivent effectuer pour réussir à survivre à toutes ces émotions?
Avez-vous perdu, Monsieur, votre projet de vie, votre carrière, toutes vos économies investies dans un commerce, votre emploi? Avez-vous dû piller sur votre égo afin de demander à toutes les ressources de derniers recours de vous aider à pouvoir avoir un toit sur votre tête, à pouvoir manger et faire manger vos enfants? Avez-vous épuisé toutes vos semaines d'assurance-chômage et essayé de vous trouver un emploi dans une ville où il n'y en a presque plus?
Avez-vous déjà ressenti, Monsieur, la douleur, l'inquiétude, la terreur, le découragement, l'envie de vouloir tout effacer, le désir de changer de ville, le sentiment qu'il faudrait toute la vie pour se reconstruire en tant que ville, en tant que personne, et ce, rien qu'en entendant le train qui s'en vient?
J’ai vraiment l'impression que vous n’avez jamais vécu ne serait-ce que l’une des mises en situation mentionnées plus haut.
Mais pour qui vous prenez-vous donc pour nous traiter de Bougons? Le détenteur de la vérité absolue relativement à la vie? Le maître d'un jeu virtuel quelconque ? Dieu ?
Avez-vous seulement essayé de vous regarder dans un miroir quand vous dites de telles absurdités? Avez-vous chaussé nos souliers avant de nous juger?
Moi, je suis presque certaine que vous ne pouvez que répondre NON à toutes ces questions! Recentrez-vous donc un peu sur la nature humaine, sur les sentiments et émotions qui habitent l'être humain, sur les expériences (bonnes et mauvaises) de votre propre vie avant de juger celle des autres!
Salutations, Élyse Laroche
P.-S. Si je me suis trompée dans mon «diagnostic» et que vous avez répondu OUI à ne serait-ce qu'une seule des questions ci-haut mentionnées, alors veuillez m'excuser très humblement. Car si c'est le cas, vous êtes probablement le pire Bougon que la terre ait porté!
59 commentaires
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Merci,
Charline Poulin
ou le chalet revolle en mille miette et le train va t il repasser a la meme place etc et je l ai vue la catastrophe
Contrairement aux gens de Lac Mégantic qui ont perdu un être cher le 6 juillet 2013, il a perdu tout empathie envers son prochain.
Je ne lui souhaite rien de fâcheux même si je considère cet homme dépourvu d'humanisme. La vie s'en chargera.
A vous Madame Laroche et à tous les résidents de Lac Mégantic, je pense et prie pour vous. N'oubliez pas que vous avez le droit de prendre le temps qu'il faut pour faire votre deuil.
Bonne chance à vous tous.
il y a longtemps que l'on connaît ce pas bon........
Il ne sait plus quoi inventer pour se faire voir .....
C'est tout simplement un NUL sur son déclin ........
Si une dizaine d'auditeurs se mobilisaient pour appeler et se plaindre aux annonceurs.Monsieur Arthur se concentrerait plus comme chauffeur d'autobus.
Meric.
Donc, on peut facilement se passer de ces commentaires désobligeants et sans aucune valeur.
En mémoire à ma petite cousine Geneviève Breton, à mon amie Lucie Vadnais , aux enfants de mes amies décédés, à mes tantes prises dans cette effroyable tragédie, aux bénévoles qui tentent de tenir la barque, à mes collègues enseignants dont Line Lacombe, Josee Morin, Jean Cameron (mon cousin) et à tous les autres.... UN IMMENSE MERCI !!!!
Il ne faut pas oublier la solidarité et l'entraide. Bravo encore!
Une fille du coin qui est devenue une b-s de St-Jérôme selon un autre bon journaliste.. M.Proulx .
Mais franchement traiter les gens de bougons, soit tricheurs, profiteurs, et autres âneries pareilles c'est HONTEUX
Toujours des propos aussi imbécile et centré sur lui-même!
Michel lapointe
Lac Megantic
Signé;sSimon Sévigny Lac Mégantic
Sans préjudice
Bonjour M. André Arthur, sans passer par quatre chemins, j'ai décidé de répondre aux propos que vous avez tenus à l'endroit des Méganticois et à l'endroit de la famille Turcotte, étant moi-même une Méganticoise et une membre de la famille Turcotte.
Tout d'abord, sachez qu'à la première écoute, mon coeur se gonflait de colère, comme si un mur de briques brûlantes se construisait sur les paroies intéreures de mon corps. Mon poux s'accélérait et ma respiration aussi. Ensuite, en discutant avec ma marraine, qui est la mère de Élodie Turcotte, je me suis dit que ça ne me servait à rien de me mettre dans un tel état pour les propos d'un homme qui n'avait, sans vouloir vous vexer, pas l'air de savoir de quoi il parlait (au début en tout cas). J'ai tout de même pris l'initiative de vous écrire pour vous partager mon point de vue. Sachez que je n'épprouve aucune rancune envers vous, mon but est simplement que vous m'entendiez, et c'est pourquoi j'ai, en quelques sortes, analyser vos dires pour les décortiquer et affirmer mon point de vue. Si vous souhaitez me répondre par la suite, il me fera très plaisir de vous écoutez.
Commençons par le commencement. Vous vous êtes dit gêné de l'article paru dans le Journal de Québec dans lequel M. Turcotte dénonce le manque d'aide aux familles des victimes. Avez-vous vraiment lu cet article, M. Arthur? Si vous l'aviez vraiment lu (à moins que vous ne l'ayez lu à la diagonale) vous auriez pu constater que M. Turcotte parle de l'IVAC, oui, mais aussi d'aide psychologique. Vous avez l'air de pensez que la famille Turcotte et autres familles des victimes ne vivent que pour l'argent. Vous dites (est-ce du sarcasme que j'ai déceler dans votre voix?) que c'est terrible, car M. et Mme Turcotte ont perdu leur jeune fille dans la tragédie, et qu'ils n'ont pas encore reçu de "compensation". Sachez, et je le sais puisque moi-même je le vis avec la mort de ma mère et d'autres membres de ma famille, que tout l'argent du monde ne pourrait nous satisfaire, nous, les proches des victimes, donnerions tout et même plus pour retrouver et ravoir nos êtres chers près de nous. Hors, je me permet de vous posez la question suivante: pourquoi dites-vous que les Méganticois ne courrent qu'après l'argent? M. Arthur, êtes-vous vraiment sûr que vous comprenez les lettres IVAC (Indemnisation des Victimes d'Actes Criminelles). Cet argent, on y a droit, car il y a eu de la négligence dans cette tragédie, et ça, je suis sûre que vous le savez et que vous le comprenez. Je le répète, aux dernières nouvelles, on y a droit, à cet argent, ce n'est pas comme si on avait frauder d'une quelconque manière des organismes, etc.
Ensuite, je vais reprendre vos paroles pour les commenter. Je vous cite: "Peut-être que M. et Mme Turcotte sont des invalides et que la jeune fille de 18 ans était soutient de famille et que par conséquent ils ont perdu leur soutien financier, il faut compenser. […] M. Turcotte, traumatisé par la mort de sa fille, avait choisi d’abandonné son emploi. Et encore plus étonnant, sa femme a fait comme lui." Vous avez le droit de faire des spéculations, comme n'importe qui, tout le monde peut penser ce qu'il veut, n'est-ce pas? Cependant, pour ce qui est des deux dernières phrases de la citation, vous avez intégré ces propos en disant que vous aviez "lu un peu plus" sur le sujet. Permettez-moi de douter. Plus haut, je vous ai demandé si vous aviez jeté juste un petit coup d'oeil à l'article dans le Journal de Québec. Si vous l'aviez vraiment fait, vous auriez pu y lire ceci: "Incapables de retourner travailler après la tragédie, M. Turcotte et sa femme ont du se résoudre à vivre de l'assurance emploie. [...] "Il a fallu retourner à nos emplois." Depuis, tous les matins, tous deux doivent traverser le site de l'incendie pour se rendre à leur travail." Je n'ai aucun commentaire à ajouter ici.
Nous en sommes maintenant au bout où vous traitez les Méganticois de bougons. (Je sais que le lendemain, soit le 26 mars, vous êtes revenu sur vos dires. Je reviendrai sur vos propos du 26 mars plus bas.) J'en parle pour vous citer de nouveau: "N'importe qui d'un peu honnête sait... quand t'as un drame, essaye de retrouver le court de ta vie le plus tôt possible, reste dans la normalité des choses, c'est ça qui va te permettre de survivre. [...] Tout le monde sait ça, sauf les bougons, comme la famille Turcotte de Lac-Mégantic." Sachez que retrouver la normalité ne se fait pas en claquant des doigts. Rester dans la normalté devient quasi impossible puisqu'il en manque désormais un ou plusieurs morceaux (ça vaut pour ceux qui n'ont plus de travail ou plus de maison). Survire, c'est ce que nous faisons depuis plus de huit moi, M. Arthur. Je ne suis pas totalement en désacord avec ce que vous avez dit dans la dernière citation, chacun des Méganticois essaie de retrouver une vie normale. Ce qui me dérange en fait, c'est que vous finissez en attaquant directement une famille. Une famille brisée, détruite, une famille qui vit une grande peine. J'ai 18 ans, M. Arthur, et depuis longtemps déjà, je sais qu'on ne doit pas frapper sur quelqu'un qui est déjà à terre. Ne pensez pas que cela me choque seulement car les parents et les frères d'Élodie sont dans ma famille proche. Je sais ce qu'ils vivent, je le vis avec et en même temps qu'eux. La famille Turcotte, moi-même et très probablement toutes les autres familles commencent lentement mais sûrement à se relever. Vous savez, quand quelqu'un est par terre à cause qu'il a mangé des coups et qu'il se relève tranquillement malgré la douleur et les blessures? Ses jambes sont encores couchées sur le sol, mais ses bras sont maintenant bien droits et le soutienne. Vous voyez l'image dans votre tête, M. Arthur? He bien cette personne sur le sol, c'est les Méganticois. Nous sommes en train de nous relever de cette tragédie, mais vous, vous venez de lui botter un bras. Mais ne vous inquiétez pas, il s'en remettra et s'en remet déjà assez bien. Il aura seulement une ecchymose pendant quelques jours peut-être. Je tenais à le mentionner, car selon moi, ce n'était vraiment pas correct de votre part.
Ce paragraphe terminera avec vos propos du 25 mars, ensuite, je continuerai pour vous parler de ceux du 26 mars. Alors, vous dites qu'il est temps que quelqu'un dise aux Méganticois que nous avons subi une terrible tragédie (et là vous spécifiez: ceux qui ont eu des morts, qui ont été touchés), mais que ceux qui ont vu les autres être touchés (vous spécifiez: ceux qui prétendent être des victimes), "allez chier". Je ne me concentrerai pas sur votre vulgarité, mais sur votre définition du mot victime. Dans quelle ville habitez-vous, M. Arthur? Aimeriez-vous la voir partir en fumée? Si ça vous arrivait, comment vous sentiriez-vous? Moi-même, j'ai Lac-Mégantic de tatouer sur le coeur. J'y suis née et j'y ai passé toute ma vie. J'aime ma ville. C'est dur de voir mourir la ville qui nous a vus naître. Je ne vous plains pas de ne pas considérer ceux qui n'ont rien perdu (c'est-à dire ni leur maison, ni leur commerce ou emploi, ni leurs proches) comme des victimes, c'est votre opinion. Je ne vous plains pas, car vous ne savez pas ce que ça fait de devoir regarder votre ville brûler en sachant que vous ne pouvez rien y faire, que vous êtes tellement impuissant face à ce brasier. Vous finissez finalement en disant: "Prenez-vous en main les gens de Lac-Mégantic, parce que c'est honteux. Et essayer de trafiquer la mort de votre grande fille pour de l'argent du public, c'est une honte! Vous êtes des bougons. Prenez-vous en main, la vie continue. [...] Vous avez toute notre sympathie, mais il n'y a rien qui vous donne le droit à mon argent." Je l'ai mentionné plus haut, et j'espère que vous comprennez, ou qu'au moins, vous comprennez mon point de vue, la famille Turcotte, comme bien d'autres familles, attend l'argent de l'IVAC. Il n'y a rien qui a été trafiqué, j'aimerais d'ailleurs que vous m'expliquiez pourquoi vous avez dit qu'il y a eu trafication? Cela m'amène d'ailleurs à vous posez cette deuxième question: l'IVAC a déjà donné de l'argent à d'autres familles, pour d'autres cas. Pourquoi en faites-vous une montagne maintenant, alors que l'IVAC n'est pas nouveau, et que d'autres personnes, quelque part, ont reçu de l'argent de l'IVAC pour un cas similaire dans le sens qu'un ou plusieurs de leurs proches sont décédés? Finalement, vous nous assurez que nous avons votre sympathie, permettez-moi de douter encore une fois. La sympathie semble être, pour vous, un simple mot que vous utilisez sans vraiment en connaître le sens. Il se trouve que quelqu'un éprouve de la sympathie envers une autre personne lorsqu'il est capable de se mettre à sa place (ou d'essayer de le faire) afin de partager sa peine et/ou sa douleur. J'affirme que vous n'en éprouvez pas, pas envers les familles endeuillées de Lac-Mégantic, en tout cas. Si c'était le cas, vous n'auriez pas publiquement attaqué l'une d'elles, vous avez seulement prouvé que ce n'est pas le cas, M. Arthur.
Continuons maintenant avec vos propos du 26 mars. J'essaierai d'être plus brève!
Vous vous êtes excuser d'avoir mis tout le monde dans le même sac de bougons. C'est un très bon début, mais jamais vous n'avez présenté d'excuse à la famille Turcotte. Pourquoi, M. Arthur? Vous disiez, en commençant, que vous aviez peut-être dit la veille des choses qui n'aurait pas dû être dites. Selon moi, ce qui n'aurait pas dû être dit, c'est l'attaque personnelle à la famille Turcotte. Vous avez d'ailleurs mentionné de nouveau que les Méganticois avaient votre sympathie. Mais vous avez encore prouvé que ce n'est pas vrai, M. Arthur.
Je saute immédiatement au bout où vous dites que, selon vous, nous nous sommes fait manipuler par de bonnes personnes qui sont venues faire prendre leur photo chez nous. Pour ce point, je suis d'accord. Chaque fois où les projecteurs sont pointés quelque part, certaines personnes iront se ficher en-dessous pour bien paraître, et on ne les reverra plus. Je vous accorde ce point, M. Arthur.
Vous avez parlé d'entraide, de solidarité. Voyez-vous, c'est ce qui me donne foi en l'humain, en 2014, pas vous, M. Arthur? Vous avez sous-entendu (et je pèse mes mots) que nous nous roulons dans la pitié au cas où on nous donnerait de l'argent. Si nous faisons pitié, ce n'est pas néccessairement parce que nous l'avons souhaité. Nous ne l'avons pas demandé, ce sont les autres qui ont décidé d'avoir de la pitié envers nous. Peut-être même est-ce une bonne chose, car beaucoup, beaucoup de gens ont fait des dons. Ces gens ont changé quelque chose, même s'ils n'ont donné que quelques dollars. Je dis cela, mais moi-même, je déteste qu'on ait pitié de moi! Je suis forte et je le sais! La solidarité, M. Arthur, c'est une très belle chose!
Un peu plus loin, vous dites que nous avons été victime de la bêtise des autres. Encore une fois, je suis d'accord. Cette bêtise a mené à de la négligence criminelle, et c'est pour cette raison que l'IVAC est concernée! Voyez-vous le lien?
Pour finir, si, selon vous, nous sommes les nouvelles d'avant-hier, pourquoi vous en parlez? Vous dites que nous sommes de l'histoire ancienne, et c'est vrai que dans la tête de plusieurs personnes, c'est passé et on n'en parle plus, mais dans la tête des Méganticois, c'est aussi frais qu'à la semaine un. Nous sommes l'histoire d'avant-hier? Alors pourquoi en parler aujourd'hui à la radio, M. Arthur?
Sur ce, je vous offre mes salutations distinguées, j'espère sincèrement que vous comprenez ou que vous avez essayé de comprendre mon point de vue.
Mégane Turcotte, 18 ans, Lac-Mégantic
Vous savez, les gros porcs aiment se rouler dans leurs excréments...
Il y'a des pays qui on des dégâts catastrophiques à comparer à lac megantic et il n'on robot même pas le quart d'aide et ces des humains comme vous autres megantic alors arrêter de vous plaindre vous en avez empilement eu et ces pays on des milliers de morts pas mal pire
Après la radio poubelle, voici la radio "bac à vomissure".
Paolo Mitriou
Lac-Mégantic
Mais faut pas oublié qui a d'autres personne qui on vécu des évènements hyper triste la perte humaine, ils ont du relever leur manche et retourné au travail. Et qui ont eu aucune compensation. Certain non même pas de support moral.