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Un trou dans le temps, ce qui se cache derrière les barbelés du « pen »

durée 09h04
31 janvier 2010
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Par Maryse Rodrigue, Journaliste-pigiste
Un trou dans le temps, ce qui se cache derrière les barbelés du « pen »
Vendredi soir dernier a eu lieu la première représentation du documentaire Un trou dans le temps au Cégep Beauce-Appalaches. Dans ce documentaire, six détenus ont témoigné de leur séjour passé derrière les barreaux.

Le documentaire Un trou dans le temps est une initiative de six détenus du pénitencier fédéral Archambault de Sainte-Anne-des-Plaines, soit André, Gérald, Léo, Michel, René et Ziad. Ces hommes ont invité une équipe de tournage pour les aider à mettre sur pied ce projet vidéo qui a comme but de démontrer la réalité d’une prison. Ils ont tenté de transmettre un message et de prévenir les jeunes délinquants. Dans ce documentaire, on entend des hommes qui ont jusqu’à 39 ans de faits et pour lesquels la sortie est toujours indéterminée.

Dans l’intimité de leur cellule et dans les corridors du pénitencier fédéral Archambault de Sainte-Anne-des-Plaines, six détenus témoignent de leur expérience pour offrir un portrait unique du milieu carcéral. Avec Un trou dans le temps, la prison ne se résume pas à une question de chiffres ou de crimes. Elle s’illustre à travers les réflexions d’hommes condamnés à 10, 20, 30 ans de détention. Avec eux, on découvre un monde plus humain, moins sensationnel et plus complexe que celui habituellement dépeint par les médias. Les histoires de «pen» nourrissent peut-être l’imaginaire, mais, quand on y regarde de plus près, la vie en prison n’a rien de romanesque.

Dans cet établissement à sécurité moyenne, les histoires glorieuses font partie du passé et ont laissé place aux regrets et à la solitude. Ces hommes savent qu’au fil des mois, le monde changera sans eux. Ils savent qu’au fil des années, ils vieilliront seuls et qu’au terme de leur sentence, beaucoup de gens les auront oubliés.

Le documentaire sera présenté à plusieurs reprises à travers le Québec. Le 4 février, il sera projeté au collège Montmorency à Laval, le 11 février au Cégep de Granby, le 18 février à L’ami-E du Quartier à Saint-Jérôme, le 25 février à l’Université de Sherbrooke, le 4 mars à la maison du citoyen à Gatineau et le 11 mars à la Maison culturelle et communautaire de Montréal-Nord. Pour plus d’informations concernant l’horaire de production, rendez-vous au www.asrsq.ca.

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