Havre l’Éclaircie appuie le Comité de commémoration du 25e anniversaire de la tragédie du 6 décembre 1989
Il y a 25 ans, un homme armé d’un fusil d’assaut qu’il avait acquis légalement a assassiné 14 étudiantes et blessé plusieurs autres personnes à l’École Polytechnique. C’était le 6 décembre 1989.
« Survivants, amis et familles des victimes se sont battus en leur mémoire pour que des lois concernant le contrôle des armes soit émis pour qu’il y ait un meilleur encadrement. Ces dernières années, il est observé, avec tristesse et colère, que le gouvernement canadien désintègre petit à petit ces protections », mentionne Havre l’Éclaircie dans un communiqué.
En effet, le gouvernement a mis sur pied le projet de loi C-42 qui préconise un assouplissement du contrôle sur les armes de poing et une réduction des pouvoirs des contrôleurs des armes à feu. Le gouvernement a également déjà supprimé l’obligation d’enregistrer les fusils de chasse et les carabines. Les données sur plus de 5 millions d’armes à feu ont également été détruites, ce qui choque les organismes qui se battent contre la prévention de la violence qui trouvent ces mesures aberrantes et inacceptables puisqu’elles mettent en péril la sécurité de la population nationale.
Pour souligner les 25 ans de cette tuerie, Havre l’Éclaircie appuie le Comité de commémoration du 25e anniversaire de la tragédie du 6 décembre 1989 dans leur déclaration. Le but de déclaration est de créer un front commun énonçant le devoir de mémoire et d’actions collectives pour renforcer la lutte contre la violence faite aux femmes, mais aussi de combattre les inégalités entre les femmes et les hommes et de poursuivre le combat pour qu’un meilleur contrôle des armes soit effectué, ce qui contribuerait à offrir un sentiment de sécurité à la population.
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