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Une délicieuse rencontre avec Ethné et Philippe de Vienne

durée 17h10
12 novembre 2010
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Les amateurs de fine cuisine et de bons goûts ont pu faire la rencontre hier du couple de chasseurs d’épices, Ethné et Philippe de Vienne. Lors de leur visite en Beauce, ils ont voulu faire découvrir avant tout le plaisir de bien épicer leur quotidien tout, mangeant bien.

Ils étaient notamment les conférenciers de la Soirée Épices et Aventures. Une soixantaine de personnes ont assisté à l’événement permettant de remettre à la Fondation du cœur Beauce-Etchemin un montant de 1120 $. « Je suis très heureuse du résultat de la soirée, et nous avons eu une magnifique soirée en compagnie des Chasseurs d'Épices », confiait Lynda Morin, organisatrice de la soirée.

En après-midi, le couple était aussi au supermarché, IGA Rodrigue et filles, pour présenter une partie des épices de leur commerce, Épices de crus. Celles-ci sont d’ailleurs disponibles en magasin.

Les gens ont afflué en grand nombre pour parler avec ces deux personnages fort sympathiques. De plus, les curieux ont pu faire la savoureuse découverte d’une recette typiquement québécoise avec des épices d’ailleurs et fraîche.

Un nouveau coffret
Le 3 novembre dernier, les dernières aventures épicées de Philippe et Ethné ont paru aux éditions du Trécarré. En effet, leur dernier venu est le coffret Chasseurs d’épices 2 : cuisine familiale d’Asie. Cette fois le couple propose, des conseils de voyages, des anecdotes et surtout 24 recettes traditionnelles et contemporaines faisant découvrir les épices de la Chine, de l’Inde et du Sri Lanka. Celles-ci sont d’ailleurs incluses dans le coffret. « Nous sommes allées explorer la casserole de nos amis et comment ils faisaient. Nous avons regardé comment ils font avec des recettes familiales bien simple », commente Philippe.

Une fois revenus au Québec, ils ont improvisé des recettes avec des aliments d’ici agrémentées de mélanges d’épices de ces coins de pays. « Ce ne sont pas des recettes authentiques de là-bas, mais du Québec, lance Philippe. » « Et des gourmands », ajoute Ethné.

Pour le moment, leur commerce d’épices est de plus en plus prisé. « Les gens ont un engouement. Le problème est de trouver assez d’épices », constate le chasseur d’épice.

Ces globe-trotters sont toujours assoiffés de découvertes. Ils iront explorer les moindres confins de la Terre pour dénicher de nouvelles saveurs. L’Indonésie et l’île de Sumatra figurent parmi les futures destinations du couple.

C’est une passion chez eux!
C’est par hasard qu’ils ont lancé le premier coffret : Chasseur d’épices. Les deux aventuriers combinaient la passion de bien manger et de voyager depuis fort longtemps avant de devenir auteurs. À leur retour de voyage, ils voulaient essayer de répéter les expériences gastronomiques pour leur plaisir et celui d’autrui. « À l’époque, on était traiteur et on voulait partager cela avec nos clients. Tu peux vraiment changer ta vie avec très peu d’efforts ce sont les épices. On peut être créatif au niveau des menus, mais on peut faire quelque chose de très simple avec les épices. C’est là qu’on va trouver notre punch », commente Ethné.

Ensuite, ils ont eu l’idée de faire découvrir ces saveurs à toute la province. Ethnée et Philippe sont en mission!

Épicer nos mets : rien de compliquer
Ces chasseurs d’épices invétérés veulent surtout faire prendre conscience aux gens de bien épicer des mets, c’est loin d’être compliqué. « Notre défi est aussi de mettre les gens en confiance. Les gens sont convaincus que cela prend un diplôme culinaire pour savoir cuisiner avec des épices…, remarque Ethné Notre travail, c’est de montrer que les amis du monde entier sur la route des épices sont capables de le faire. Pourquoi pas nous? »

Il faut surtout tenter des expériences et se fier à son pif selon son conjoint. Il souligne que le subconscient enregistre les saveurs et odeurs depuis notre tendre enfance.

Lors de leurs nombreux voyages, ils ont observé que certains peuples cuisinent avec les épices grâce à la gourmandise et l’héritage culturel de leurs ancêtres. Toutefois, les deux aventuriers remarquent que cet héritage disparaît peu à peu dans les grandes métropoles tant en Chine qu’en Inde. « Ils commencent à perdre ces traditions aussi comme n’importe quelles grandes villes modernes. Les gens sont occupés et ils n’ont pas le temps de cuisiner », décrie Ethné.

«Ils se sont très bien adaptés au marketing nord-américain. Les gens ici s’imaginent qu’ils sont pauvres et que ce n’est pas pareil là-bas. En Inde et en Chine, il y a 500 millions de personnes qui travaillent pour gagner leur vie comme vous et moi. Ils n’ont plus le temps de cuisiner », déplore Philippe.

Selon le couple, « un horaire chargé ne devrait jamais servir d'excuse pour mal manger. Nos amis d'Asie, tout aussi occupés que nous, se débrouillent très bien. Le carnet de recettes et de voyages Chasseurs d'épices, cuisine familiale d'Asie en fournit la preuve! »

Trop de sel!
Récemment, les grands penseurs de l’industrie alimentaire souhaitent maintenant voir moins de sel dans les aliments. Ethné partage le même avis que la population consomme trop de sel. « C’est très bon le sel, mais pourquoi manger seulement du sel? C’est un des six goûts que nos papilles peuvent reconnaître », indique-t-elle.

« Je trouve que cela est vraiment lamentable que chaque fois qu’il manque un ingrédient on rajoute du poivre et du sel. On ignore tout ce qui est amer, sucré, acide et ignore un paquet d’autres choses. Il n’y a rien de plus plate que d’avoir le même goût, et ce, tout le temps », critique cette dernière.
Elle compare les épices à la musique. « Taper des mains, est-ce qu’on peut dire que c’est de la musique? Non, c’est le même rythme tout le temps. On peut avoir un petit peu de jazz, du country, du rap et de la musique classique. C’est cela, de la musique. Parmi tous ces choix-là, on décide ce qu’on préfère. Je ne sais pas pourquoi, on ne veut pas se donner ce petit plaisir lorsqu’on cuisine », se demande-t-elle.

D’ailleurs, cette dernière qui a immigré il y a près de 40 ans se rappelle du premier pâté chinois qu’elle a goûté. Un pâté fade auquel aujourd’hui, elle a modifié la recette pour qu’il soit savoureux avec un peu d’oignon, du piment et du cumin. « On constate que chaque bouchée est différente. On a plus besoin de la bouteille de Ketchup Heinz pour donner du goût », commente cette dernière.

Pour épicer votre quotidien, vous pouvez visiter le site www.epicesdecru.com

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