Un sursis de deux mois pour les chevreuils de Julie Bureau
Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs a accordé un délai supplémentaire à Julie Bureau pour qu'elle puisse garder ses chevreuils jusqu'au 27 février.
Mme Bureau a rencontré des fonctionnaires du ministère le 16 décembre dernier pour trouver un arrangement qui permettrait à la résidente de Saint-Évariste de conserver ses animaux. Quatre voies s'offrent maintenant à elle pour laisser vivre ses bêtes tout en respectant les lois.
Elle peut transformer l'enclos en centre d'observation de la faune, en jardin zoologique, en centre de réhabilitation ou encore en élevage et ferme cynégétique. Chacune de ces options requiert un permis différent.
De plus, le règlement sur les animaux en captivité et celui sur les permis de garde d'animaux en captivité ont été mis à jour le 1er décembre dernier. «Les fonctionnaires que j'ai rencontrés en décembre n'étaient pas au courant de toutes les nouvelles modifications de la loi», mentionne Mme Bureau.
«Je dois étudier toutes les règlementations et les infrastructures pour trouver une autre solution pour que les cerfs puissent vivre», explique-t-elle. Elle ajoute que le permis de ferme cynégétique qui représentait l'une des avenues possibles pour les cervidés n'est plus disponible désormais pour des raisons génétiques et sanitaires.
Un autre moyen de sauver les chevreuils serait de les transférer dans un jardin zoologique ou un zoo comme au Miller zoo de Frampton ou le Zoo sauvage de Saint-Félicien. Cependant, le transfert est un synonyme de mort pour Julie Bureau qui se rappelle très bien quand son père, Réal Bureau, a perdu les trois quarts de son troupeau de cerfs de Virginie qui a compté jusqu'à 150 animaux.
«Ils sont morts en raison du stress qu'ils ont subi et à la suite des blessures qu'ils se sont infligées en tentant de se sauver», se remémore-t-elle.
«Je tiens à remercier tous ceux qui me soutiennent depuis le début», conclut-elle.
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