Attentat au journal Charlie Hebdo à Paris : Ville Saint-Georges met son drapeau en berne
Un attentat a été commis ce matin au journal satirique parisien Charlie Hebdo. Douze personnes ont été tuées, dont les dessinateurs Charb, Cabu, Wolinski, Tignous. Onze autres victimes ont été blessées.
Afin de souligner la mémoire des victimes de l’attentat commis à l’hebdomadaire parisien Charlie Hebdo, Ville Saint-Georges mettra son drapeau en berne demain, 8 janvier, de l’aube jusqu’au crépuscule.
Ville Saint-Georges pose ce geste en signe de solidarité pour ses cousins Parisiens et Lexoviens. « Nos pensées et sincères condoléances vont aux victimes et leurs familles ainsi qu’à la communauté française présente à Saint-Georges », mentionne Claude Morin, maire de Saint-Georges dans un communiqué. « L’attentat commis est une atteinte à la liberté d’expression, base de notre démocratie; c’est barbare et inadmissible », ajoute le maire.
Le Québec n’est pas indifférent
Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard a également déploré cet attentat. « Nos premières pensées vont aux victimes, à leurs proches ainsi qu'à l'ensemble du peuple français. Nos liens avec la France et les Français sont profonds, sincères et historiques. Nous partageons non seulement une langue commune, mais également des valeurs de liberté et de démocratie. Au nom du peuple québécois, je leur exprime toute ma solidarité et je salue leur courage dans cette épreuve difficile », a indiqué le premier ministre. « Ces événements sont intolérables et inacceptables. Jamais nous ne nous inclinerons devant de tels gestes d'intimidation, de violence et de haine », a-t-il ajouté.
Pour sa part, la Fédération professionnelle des journalistes (FPJQ) est sous le choc. « Cet acte odieux est une atteinte directe à la liberté de presse, cette liberté fondamentale de nos démocraties. Lorsque les journalistes deviennent des cibles, ce sont tous les citoyens qui écopent. Nos pensées sont avec nos collègues français, les proches des victimes et toute la rédaction de Charlie Hebdo. La FPJQ rend hommage aux confrères assassinés et demeure solidaire de tous ceux qui défendent les valeurs fondamentales du journalisme que sont le débat public et la liberté de presse. Charb, Cabu, Wolinski, Tignous et leurs collègues ne seront pas morts en vain. Leur courage devant les menaces qui planaient sur eux fait en sorte que les libertés de presse et d'expression demeurent bien vivantes », mentionne la FPJQ.
1 commentaires
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Face à celles et ceux qui veulent s'attaquer à la liberté d'expression, le monde entier devrait faire front commun pour combattre ces extrémistes qui veulent nous imposer leur dictature religieuse qui va à l'encontre de toutes nos valeurs.
Pier Dutil