Une première rencontre intéressante entre la CSBE et le public
Une foule présente en grand nombre.
Normand Lessard a dressé l'histoire des écoles à Saint-Georges.
Cette table était composée du président des commissaires, Charles-Henri Lecours, président, Normand Lessard, directeur général, Jérôme l’Heureux, directeur des services éducatif ainsi que de Micheline Grenier, directrice adjointe à la CSBE, Caroline Veilleux, la directrice de l’École secondaire Notre-Dame-de-la-Trinité qui sont absentes sur la photo.
Les parents ont fait la file pour poser des questions.
Le commissaire Michel Huot a aussi posé des questions.
Le tout a commencé par une longue présentation du projet et de ses origines par les panélistes de la CSBE sur la scène incluant le président de l’organisation, Charles-Henri Lecours. « Nous mettons sur la table un scénario avec de nombreux avantages. Nous sommes convaincus qu’il s’agit de la bonne orientation à prendre. Un tel changement a des conséquences et il faut les analyser sur tous ces angles. Avec la compétence de notre personnel, l’implication de la population, la vigilance de vos commissaires et l’ouverture d’esprit, nous saurons agir pour le mieux afin d’assurer la réussite de nos élèves », lançait M. Lecours.
En effet, cette délicate opération se veut de répondre à l’accroissement de la population de Saint-Georges, surtout en périphérie de ses écoles, la diminution des ratios maître-élèves, et le fait que trois écoles primaires déborderaient dès l’année prochaine. Des 13 scénarios étudiés, ils ont donc choisi de convertir ses six écoles primaires en écoles de quartier de la préscolaire à la quatrième année. Ensuite, les 5e et 6e années transiteraient vers l’École Notre-Dame-de-La-Trinité avec les jeunes du 1re secondaire. Puis, la Polyvalente Saint-Georges offrirait à partir de l’an prochain les niveaux de 2e au 5e secondaire.
À la CSBE, on est conscient que cette proposition est loin de faire l’unanimité. La CSBE aurait bien voulu construire une école, mais en raison de paramètres du ministère de l’Éducation du Loisir et du Sport, cela demeure impossible. D’ailleurs, le principal critère est de remplir d’abord les écoles dans un rayon de 20 kilomètres avant d’autoriser une nouvelle construction dans le secteur des Sittelles. Cela demeure impensable d’obliger les gens de Saint-Georges d’envoyer leurs enfants à l’extérieur de la communauté soulignait les nombreux intervenants dont la directrice adjointe, Micheline Grenier.
Depuis la conférence de presse offerte aux médias, la CSBE a véhiculé un peu plus d’informations au public. Le directeur général, Normand Lessard a rappelé à la population que tout a été passé au peigne fin de son embarquement de l’autobus à son quotidien à l’école pour combler les besoins des élèves de tous âges. Bien le projet comprend notamment le réaménagement de salles de classe pour le préscolaire, de cours d’école, de bibliothèque et les salles de bains. La CSBE a même pensé à rabaisser les crochets dans certaines écoles…
Une somme minimale de 250 000 $ sera nécessaire pour réaliser le redéploiement de la CSBE à même l’enveloppe budgétaire de cette dernière. C’est bien peu si l’on compare à une nouvelle construction ou l’agrandissement d’une école faisait remarquer M. Lessard. Il a soulevé le coût d’un agrandissement de trois classes coûterait 680 000 $.
Une décision applaudie par la foule
Caroline Veilleux, directrice de l’École Notre-Dame-de-la-Trinité s’est fait particulièrement rassurante auprès des parents lors de son intervention durant la soirée. Elle a abordé divers sujets dont la sécurité, les règles de vies, l’encadrement des élèves et les possibilités pour convertir la cour d’école en terrain de jeux polyvalents. De plus, elle a été applaudie lorsqu’il a été question de l’usage du tabac à l’école. En effet, elle a annoncé que la section fumeurs sera abolie, et ce, au grand plaisir des parents.
Soulignons également qu’un comité provisoire sera formé afin de soumettre des recommandations auprès du conseil d’établissement de la Notre-Dame-de-Trinité pour faciliter le redéploiement de la clientèle scolaire.
Des commentaires variés du public
Les parents et les membres du public ont été très bavards. Ils ont donc posé maintes questions dont certaines demeuraient toutefois sans réponse. En effet, des sujets tels que les services de garde et les modalités de transports n’ont pas été déterminés. De bonnes suggestions ont aussi émané du public. Une mère de famille a même proposé à la Commission scolaire de changer le nom de l’École Notre-Dame-de-la-Trinité en raison de la réputation qu’elle traîne depuis des années. Ce changement de nom viendrait à point puisque l’école accueillerait une toute nouvelle clientèle composée de jeunes provenant uniquement du niveau primaire dès l’an prochain.
Si certains intervenants ont profité de l’occasion pour saluer le projet d'autres ont critiqué ouvertement la Commission scolaire que cette proposition parassait déjà comme un fait accompli. Toutefois, Charles-Henri Lecours a rappelé aux gens présents que les commentaires émis lors des trois consultations publiques et les avis déposés avant le 28 novembre prochain seront tous évalués par les commissaires. «Ce n’est pas une consultation bidon », insiste M. Lecours. Le scénario final sera adopté au conseil des commissaires le 24 janvier prochain.
Les séances de consultation
Trois séances de consultation se dérouleront au même endroit à 19 h 30. Une première assemblée sera à l’intention des clientèles des écoles Aquarelle, Dionne et Mgr-Fortier le 29 novembre à 19 h 30. Le 30 novembre, ce sera au tour des clientèles des écoles Lacroix, Les Petits-Castors et les Sittelles. Puis, la dernière consultation aura lieu le 5 décembre à l’intention des clientèles des deux écoles secondaires de Saint-Georges.
Les gens qui veulent s’exprimer lors des séances de consultation ont jusqu’au 29 novembre pour faire parvenir leur mémoire ou pour demander à être entendus. Pour plus d’information, les gens doivent communiquer au 418-228-5541, poste 2505.
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