Une opération contre la rougeole dans les écoles de Chaudière-Appalaches
Les centres de santé et de services sociaux (CSSS) du territoire de Chaudière-Appalaches lanceront sous peu une opération de vaccination de rattrapage contre la rougeole dans les 181 écoles du territoire. L’initiative a pour but de prévenir la rougeole et surtout garder les jeunes de Chaudière-Appalaches en santé.
Cette opération sera réalisée par les infirmières des CSSS œuvrant en milieu scolaire, et ce, en partenariat avec le réseau de la santé. La Direction de santé publique et de l’évaluation de l’Agence de la santé et des services sociaux de Chaudière-Appalaches demande à la population d’être vigilant et surtout collaborer à cette opération.
Le ministère de la Santé et des Services sociaux et les autorités de santé publique ont opté pour la vaccination qui est le seul moyen efficace de prévenir la maladie et de stopper sa transmission. Il n’existe aucun traitement particulier contre la rougeole et qu’elle peut causer des hospitalisations, des complications graves et même des décès.
Depuis avril 2011, la province est aux prises avec la plus importante éclosion de rougeole au cours des 20 dernières années. Quatre cas ont été déclarés dans la région au cours de l’automne. Il s’agissait des premiers cas depuis 2002. Actuellement, il y a plus de 750 cas de rougeole dans tout le Québec, dont plus de 500 sont survenus chez des jeunes qui fréquentent une école. L’objectif de cette opération est d’offrir, d’ici janvier 2012, la possibilité de compléter la vaccination des personnes qui ne sont pas adéquatement protégées contre la rougeole et qui étudient ou travaillent dans une école. La rougeole présente un cycle la rendant plus active à l’hiver et au printemps.
En Chaudière-Appalaches, on retrouve 52 000 élèves aux niveaux primaire et secondaire. Selon les données de couverture vaccinale pour la rougeole compilées annuellement pour les élèves de troisième secondaire, on estime que de 9 000 à 10 000 jeunes de la région ne sont pas adéquatement vaccinés contre la rougeole. Cela représente 17 % des élèves. Par contre, la proportion de jeunes non protégés varie de 2 % à près de 40 % selon la région.
Rappelons que les personnes qui ne sont pas protégées contre la rougeole sont non seulement plus à risque de développer la maladie, mais également de la transmettre dans la population. Les plus vulnérables sont les enfants trop jeunes pour être vaccinés, les femmes enceintes non immunisées et les personnes immunosupprimées en raison d’un cancer ou d’une maladie grave.
Pour plus d'informations, le dépliant sur l'opération vaccination sur la rougeole est disponible en cliquant ici.
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