Insalubrité morbide: Une première entente de services dans Les Etchemins
La démarche a été initiée en décembre 2008 lorsque la municipalité de Lac-Etchemin a signifié par voie de résolution son intention de s’impliquer pour la réalisation d’une telle entente de collaboration intersectorielle avec le Centre de santé et de services sociaux et les autres partenaires. Se basant sur la Ville de Lévis, la nouvelle démarche regroupe toutes les 13 municipalités de la MRC des Etchemins. Actuellement, 10 des 13 conseils municipaux ont entériné officiellement le projet d’entente. « Nous sommes parmi les premiers en Chaudière-Appalaches à faire cela. Cette trajectoire va donc pouvoir s’appliquer dans les 13 municipalités », commente le directeur des services à la clientèle, à la qualité, à la performance et aux communications au CSSSE, Martin Veilleux.
En mettant en commun leurs mandats et leurs responsabilités respectifs, leurs compétences et les lois et règlements applicables dans de tels cas. Bien souvent lorsqu’il est question d’insalubrité morbide, cela peut être causé par un « dérèglement psychologique » qui peut se caractériser par un syndrome de Diogène. Les responsabilités du CSSS des Etchemins prévalent dans toute situation d’insalubrité causée par un problème de santé mentale et qui met en jeu la sécurité de la personne et/ou de la population.
L’entente prévoit donc une trajectoire de services pour cette clientèle. Sans cela, les intervenants se sentaient souvent démunis devant la complexité de cette problématique. Grâce à la concertation des intervenants municipaux et du réseau de la santé et des services sociaux, cela permettra de résoudre de telles situations.
« Cela permet nous permet de développer des plans de services individualisés du client afin de permettre que les lois et les règlements soient respectés. En même temps, nous maintenons une approche de rétablissement de la personne. Le dérèglement psychologique n’est pas toujours permanent. Il y a des possibilités d’aider la personne à cheminer là-dedans en la maintenant dans le milieu, évitant de la sortir du domicile et surtout améliorer la qualité de vie du milieu », conclut M. Veilleux.
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