Le Gobe relève le Grand Défi Québec oiseaux
Pendant 24 heures, quatre membres du Groupe des ornithologues de Beauce-Etchemins (GOBE) ont observé les oiseaux à partir d’un point fixe situé au parc Veilleux à Saint-Georges dans le but d’en compter le plus grand nombre possible. À quelques heures de la fin de l’activité, 51 espèces avaient été décelées par les experts de la région alors que leur observation commençait le 11 mai dès 18 h et se concluait le lendemain à la même heure.
Le Grand défi Québec oiseaux est un événement d’envergure visant à conscientiser la population quant à l’observation et surtout la conservation des oiseaux et de leurs milieux de vie. Si certaines équipes à travers la province ont choisi des endroits chauds et propices à la visite de nombreuses espèces, les experts du GOBE ont plutôt opté pour un endroit visible de la population georgienne afin de faire connaître leur organisme.
Les ornithologues ont pu répondre aux nombreuses questions des passants en plus de partager leurs découvertes et observations avec ceux-ci. Plus d’une cinquantaine de Beaucerons se sont arrêtés et ont discuté avec les ornithologues du GOBE afin d’en savoir plus sur l’ornithologie, qui semble intéresser tout le monde, à différents niveaux cependant.
Les membres de l’équipe du Gobe se sont relayés pendant les 24 heures qu’a duré l’évènement. Évidemment, inutile d’observer la nuit puisque l’équipement nécessaire à ces recherches n’était pas à la disposition du GOBE. Les observateurs participants étaient Francine Lavoie, Renaud Poulin, Sylvie Roy et Sylvie Paré.
« On hésitait entre cet endroit ( en bordure de l’anneau du parc Veilleux) et l’Île Pozer. Mais depuis que les arbustes ont été retirés entre les deux passerelles, il y a beaucoup moins d’espèces d’oiseaux qui s’y arrêtent », confiant Francine Lavoie, présidente du GOBE. « Les végétations de toutes les hauteurs sont nécessaires pour qu’une grande variété d’espèces puisse être aperçue dans un même endroit et l’Île Pozer sera dépouillée de plusieurs oiseaux depuis qu’il n’y a plus de végétation basse », de renchérir Renaud Poulin, vice-président.
