Réaction du public face à l'équité salariale
« Je suis contente que ce soit enfin réglé! », raconte Mme Louise Fortin, enseignante à la Polyvalente de Saint-Georges. « La seule chose qui me dérange c'est que tout le travail effectué avant 2001 ne sera pas reconnu. », ajoute-t-elle.
Professeure d'anglais à cette même école, Mme Nicole Bélanger remarque de la jalousie chez certains de ses compagnons de travail : « C'est très bien dans un sens, car ça revalorise le rôle de l'éducatrice. Par contre, il y a de la jalousie. Ceux qui ont plus de scolarité sont choqués de voir une personne moins scolarisée avoir le même salaire. Peu importe le niveau d'étude, nous faisons le même travail. Nous devons alors être égaux dans ce travail. »
Du côté de l'hôpital, les opinions sont diverses. Dans les services de santé, le salaire dépend de la fonction. « Les infirmières sont payées le même salaire que les infirmiers. », explique Mme Odile Busque, infirmière au CHBE. « La seule chose qui me déçoit, c'est que le gouvernement devait ajuster notre salaire dès novembre et qu'il a retardé la date. », exprime Mme Busque avant d'ajouter : « Celles qui sont à la retraite auraient bien aimé bénéficier de ça aussi! »
L'équité salariale semble bien acceptée chez les infirmiers : «... étant donné que c'est un domaine qui contient davantage de femmes. », explique Mme Busque. Du côté des professeurs, l'ambiance semble être plus tendue. Bien sûr, les commentaires sont partagés. Enseignantes et infirmières ne sont que deux groupes de métiers touchés par l'équité salariale dans le secteur public.
Kate Kirouac
EnBeauce.com
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