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Matières fécales du meilleur ami de l’homme dans les lieux publics : un problème dans la Beauce?

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14 octobre 2016
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Lorraine Légaré
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Par Lorraine Légaré, Journaliste

Mettre le ou les pieds dans une crotte de chien sur un trottoir ou dans un parc public n’est pas très agréable, pour ne pas dire carrément désagréable. Dans la Beauce, alors que presque 100 % des villes et villages ont un règlement concernant le contrôle animalier, est-ce qu’il y a encore des amis de nos meilleurs amis qui ne ramassent pas les excréments de leurs chiens?  

Que le règlement municipal ait l’appellation « concernant les animaux »,     « Concernant le contrôle animalier » ou, comme celui en vigueur à  Sainte-Marie, « Règlement relatif aux chiens et aux chats en milieu urbain », ils portent tous un numéro et, comme tout règlement, ils doivent être respectés, parfois même sous peine d’un constat d’infraction et souvent sans rapport évident avec les dimensions de l’odorant dégât laissé dans les endroits publics. Suite à une à une plainte, si, après un ou deux avertissements écrits ou verbaux, la personne ne se conforme pas au règlement animalier en vigueur dans la municipalité, plaide ou est trouvée coupable, une amende minimale de 149 $ va être imposée.

C’est surtout au printemps que l’on trouve des « petits cadeaux »

Réunies, les trois MRC de la région administrative Chaudière-Appalaches qui constituent le territoire beauceron, soit Beauce-Sartigan, Robert-Cliche ou Nouvelle-Beauce, comptent 37 municipalités et des milliers de trottoirs et de parcs publics. Nelson Roy est patrouilleur à l’Escouade canine qui dessert les trois MRC depuis 35 ans et il en a donc vu de toutes les odeurs. Selon lui, toutefois, les excréments de chiens qui ne sont pas ramassés ne représentent pas un problème majeur dans la Beauce. Bien sûr, ça arrive, et ça arrive même très souvent dans certains quartiers, principalement dans les centres-villes des plus grosses agglomérations, comme Saint-Georges et Sainte-Marie, par contre, ce n’est pas à la tâche d’attraper les contrevenants au règlement animalier, chapitre « Matières fécales », des villes et villages qu’il consacre la majeure partie de son temps. Il mentionne qu’en général, les propriétaires de chiens qui, dans les lieux publics doivent toujours tenir leurs animaux en laisse, font preuve de gros bon sens et sont munis des instruments nécessaires quand ils promènent leurs amis à quatre pattes, en l’occurrence des sacs à excréments, mieux connus sous le nom de sacs à crottes! « En hiver, les gens sont moins portés à ramasser les excréments de leurs chiens, alors, au printemps, on trouve pas mal de petits cadeaux quand la neige fond dans les parcs. »

À Ville Saint-Georges, seule municipalité en Beauce où on retrouve des distributeurs de sacs à excréments, soit deux à l’Île Pozer, au service des Travaux publics, responsable de faire respecter le Règlement No 515-2013 concernant le contrôle animalier, on a aussi remarqué que c’était au printemps que le problème des excréments de chiens laissés dans les endroits publics était le plus important. Dans la métropole beauceronne, c’est surtout dans les petits parcs de quartier que l’on contrevient le plus au chapitre 21.a) b) du Règlement. Annuellement, il y a par contre très peu de plaintes qui sont portées, moins d’une dizaine.

Au centre-ville de Saint-Georges, comme dans tous les centres-villes, il y a des quartiers où l’on fait preuve de négligence au niveau du ramassage des excréments de chiens et il n’est pas rare d’y rencontrer un objet suspect facilement identifiable. Également, sur la 1ère Avenue, entre les 118e et 130e rues, Carol Morin, président du Comptoir régional de Beauce, un organisme sans but lucratif dont le magasin est situé au  124 25  de la 1ère Avenue, fait remarquer qu’il y a régulièrement des excréments de chiens sur les trottoirs de ce secteur de la ville.  

Quand c’est public, c’est accessible à toutes les pattes

Le mot « public », qui signifie, dans le cas d’un lieu, qu’il est commun, accessible et à l’usage de tous, inclus donc à l’intérieur de sa définition que dans les parcs et sur les trottoirs, les chiens peuvent circuler, quand il n’y a pas de restrictions réglementaires dans certains parcs, les trottoirs étant ouverts à tous les nombres de pattes! Si, à l’échelle de la province, on estime qu’il y a maintenant plus de 978 000 chiens vivant dans des foyers québécois, en faisant une règle de trois, on peut supposer qu’il y a pas mal de chiens dans la Beauce. Et, comme tout être vivant, les chiens ont besoin, pour vivre, de boire, de manger d’uriner et de déféquer. On ne peut pas s’attendre à ce que le chien, muni d’un petit sac, ramasse ses excréments, il revient donc au propriétaire de l’animal de non seulement se conformer aux règlements municipaux, mais également de faire preuve de civisme en ramassant les fèces de l’animal dont il a la garde. Si les matières fécales non ramassées par les propriétaires de chiens ne représentent pas un problème majeur dans la Beauce, il est toutefois concevable de penser que c’est un gros problème quand on marche dans de la crotte.

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