Une étudiante du Cégep Beauce-Appalaches aide des immigrants en francisation
Une finissante en Langues du Cégep Beauce-Appalaches, Catherine Chabot, a mis à profit les connaissances acquises dans son programme pour aider des immigrants dans leur intégration à la vie beauceronne.
Depuis 2015, Catherine Chabot a cumulé plus de 500 heures de bénévolat à l’École Monseigneur Beaudoin de Saint-Georges, où les nouveaux arrivants suivent des cours de francisation.
« J’ai commencé à donner un coup de main aux immigrants qui apprennent le français à Monseigneur Beaudoin en novembre 2015 », explique la jeune femme qui poursuivra ses études à l’Université Concordia à compter de l’automne. « Je les aidais dans des exercices oraux ou écrits, individuellement ou en équipe. L’automne dernier, j’ai aussi co-enseigné un cours sur la culture québécoise et canadienne », ajoute-t-elle.
La présence de nombreux étudiants d’origine hispanique a grandement aidé Catherine à améliorer la qualité de son espagnol. Elle se sent également beaucoup plus à l’aise pour faire la transition du français ou de l’anglais vers l’espagnol.
Le rôle de Catherine Chabot ne se limitait pas à l’école. « Je leur suis venue en aide dans certaines de leurs activités quotidiennes. J’ai assisté des gens qui cherchaient une voiture ou un cellulaire, qui désiraient faire des transactions bancaires ou participer à certaines activités. J’ai même eu l’occasion d’accompagner certains d’entre eux dans des soupers entre amis », mentionne-t-elle.
La collégienne apprécie d'ailleurs le contact qu'elle a avec des gens provenant de différents pays dont le Costa Rica, le Guatemala, le Mexique, la Turquie, la Tunisie, les Philippines, le Vietnam et la Chine. « J'ai aidé ces immigrants à apprendre le français, mais ils m’en ont appris autant sur leur culture et leur vécu. On ne réalise pas à quel point, dans certains pays, les gens n’ont pas le même niveau de droits et de liberté que nous », conclut-elle.
Précisons que Catherine Chabot a beaucoup d’estime pour les enseignants de l’École Monseigneur Beaudoin, Marie-Pier Turcotte et Éric Nadeau, avec qui elle a travaillé. Elle considère que le bénévolat qu’elle a effectué lui servira dans sa carrière, puisqu’elle aimerait elle-même devenir enseignante.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.