Moisson Beauce à court de solutions pour maintenir son programme de récupération de viande
Moisson Beauce est à court de solutions pour faire perdurer son programme de récupération de viandes puisque le programme qui finançait cette initiative arrivait initialement à échéance en septembre.
« On ne sait pas de quel côté se tourner pour continuer d’offrir ce service et c’est quand même un service important », a affirmé la directrice générale de la banque alimentaire, Nicole Jacques.
Mme Jacques révélait dans une entrevue accordée à Radio-Canada publiée hier matin que l’échéance prochaine du Fonds québécois d’initiatives sociales (FQIS), qui avait permis la mise en place du programme de récupération de viandes et son maintien pour la première année arrivait à échéance. « On ne sait pas d’où proviendra l’argent pour le faire par la suite », avait-elle mentionné à la société d’État.
Aucune date n’a été annoncée pour les autres programmes gouvernementaux qui pourraient financer le programme de Moisson Beauce, soit le Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR) et le Plan de lutte à la pauvreté. « On ne sait pas de quel côté se tourner pour continuer d’offrir ce service et c’est quand même un service très important », a-t-elle ajouté.
Cependant, un communiqué du gouvernement publié hier en début d’après-midi laisse entendre que le FQIS sera prolongé pour une durée maximale de six mois. « Le gouvernement du Québec a annoncé un financement de 4,1 M$ afin de prolonger les projets concernés. Cette prolongation concerne l’ensemble des régions du Québec à l’exception de l’île de Montréal […]. Les projets pourront être prolongés pour une durée maximale de six mois », peut-on lire dans les faits saillants de la publication. « Cela nous donnerait un sursis de six mois. Si on est capable d’avoir six mois de plus, tant mieux », a-t-elle réagi après avoir pris connaissance du communiqué.
Ce délai supplémentaire permettrait à Moisson Beauce de continuer de récupérer la viande invendue dans les épiceries de la région pour les redistribuer à 64 organismes de la Chaudière-Appalaches en attendant le Plan de lutte à la pauvreté ou le FARR.
Mme Jacques a estimé les besoins financiers à 65 000 $ pour maintenir en place son programme de récupération. Ce sont les frais de transport qui coûtent le plus cher. Rappelons que l’organisme dessert huit des dix MRC de Chaudière-Appalaches. Moisson Beauce doit également assurer la traçabilité des produits carnés et de maintenir la chaîne de froid du moment qu’elle récupère la viande dans les supermarchés jusqu’à la livraison aux divers organismes.
5 commentaires
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Il faut une solution.
Le Parti libéral à non seulement abandonné la classe moyenne....mais aussi les organismes venant en aide aux gens dans la pauvreté.
Il taxe et coupe les subventions....mais 1.3 milliard aux amis libéraux de Bombardier, 1 milliard dans le dossier informatique DSQ ( à TVA ce soir), sans compter le coût de la corruption.
Le PQ c'était la même chose dans le temps.
Si moisson beauce na plus de viande, ils n'ont qu'a ne pas en servir, simple ça