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Les milieux humides et naturels de la Cumberland finalement reconnus par l'État

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4 février 2013
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Une superficie de 79,2 hectares des milieux humides et naturels de la Cumberland fait partie d'une nouvelle réserve naturelle en vertu de la « Loi sur la conservation du patrimoine naturel ». La « Réserve naturelle de la Cumberland » a récemment obtenu ce statut provincial de conservation en milieu privé de la part du gouvernement québécois.

Propriété de l’Association pour la protection des milieux humides de la Cumberland (APMHC), la réserve naturelle de la Cumberland située Saint-Simon-les-Mines sera bientôt inscrite au registre des aires protégées du Québec.

Le président de l’APMHC, Jean Poulin, s’est dit heureux dans un communiqué de presse que l’organisme ait obtenu ce statut de conservation. Selon lui, cela permettra de protéger à perpétuité les terres humides et naturelles de ce secteur tout en consolidant la protection de la biodiversité de ce milieu.

L’Association voit l’obtention de ce statut comme étant une belle reconnaissance du ministre du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs, Yves-François Blanchet, à l’endroit de leur organisme voué à la protection des milieux humides.

L’ajout de cette aire protégée contribuera ainsi à l’atteinte des objectifs de la Stratégie québécoise des aires protégées. Celle-ci vise à atteindre 12 % d’aires protégées d’ici 2015. En Chaudière-Appalaches, elle est bien loin des objectifs du gouvernement. Elle ne contient que 2,9 % de milieux humides. Dans la MRC Beauce-Sartigan, il n'y a que 2,1 % du territoire qui a un statut d’aire protégée.

D’après le Ministère, « les milieux humides jouent un rôle crucial dans le maintien de la vie sur terre au même titre que les terres agricoles et les forêts. Les biens et services écologiques qu’ils procurent à la société représentent indéniablement un moteur pour l’économie locale, régionale, nationale et mondiale. Il est donc primordial de conserver ces milieux, particulièrement dans les régions où les développements urbains ont contribué à leur dégradation ou à leur disparition.

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