Pier-Antoine Bernard conscientise les élèves de la Polyvalente Saint-François à l’environnement

Par Alex Drouin, Journaliste
Lorsqu’EnBeauce.com avait parlé au jeune ministre de l’Environnement de Chaudière-Appalaches, Pier-Antoine Bernard, à propos de sa conférence sur les changements climatiques, il avait utilisé le mot « apocalyptique ». Cet après-midi (14 décembre), il a donné ladite conférence devant près de 350 élèves de la Polyvalente Saint-François de Beauceville.
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Sans trop effrayer son public, il a tenu à mettre les pendules à l’heure quant à l’avenir de notre planète. « La population ne semble pas réaliser l’importance des changements climatiques », a-t-il lancé lors de son allocution.
De 14 h 15 à 15 h 30 à l’auditorium, les élèves ont écouté attentivement les propos du jeune environnementaliste, qui a su vulgariser les enjeux des changements climatiques.
Afin d’illustrer la surconsommation, il a demandé quels élèves avaient un cellulaire vieux de plus de trois ans. Une vingtaine d’entre eux ont levé la main.
« Avoir une consommation plus responsable a un impact important sur l’environnement », a-t-il dit sans détour.
Sa conférence, « Changements climatiques : Atteindrons-nous la limite? », s’est terminée en élaborant les trois scénarios possibles quant à l’avenir de notre planète. Les scénarios ont été élaborés par l’astrophysicien et scientifique, Hubert Reeves.
• Désert : augmentation des zones désertiques, migration des plantes et des animaux, survie des plus riches, inondation des régions côtières ;
• Geyser : disparition des êtres pluricellulaires, température de plus de 100 degrés, vie sous forme unicellulaire ;
• Vénus : la planète Vénus est la jumelle cosmique de la Terre et il y a des millions d’années, elle avait des composantes similaires à notre planète. Aujourd’hui, la vie n’est plus possible sur Vénus.
La période de questions, d’une quinzaine de minutes, a permis à quelques élèves et enseignants de connaître l’opinion du jeune ministre sur diverses situations environnementales actuelles.
« Toutes les questions posées avaient leur raison d’être et ont permis d’interagir avec le public », a conclu celui qui a passé près de 70 heures à préparer sa conférence.
Il présentait cette conférence dans le cadre de son projet personnel de cinquième secondaire du Programme d'éducation intermédiaire du baccalauréat international.
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