L'UPA rappelle l'importance de la LPTAA
Chaudière-Appalaches est la région championne des exclusions de terres agricoles
Pour souligner les 40 ans de l’adoption de la loi sur la protection du territoire et des activités agricoles (LPTAA), l’Union des producteurs agricoles (UPA) tient à réitérer son importance. Depuis 1992, Chaudière-Appalaches a exclu 4193 hectares de la zone agricole.
Le rythme des exclusion de terres agricoles est plus rapide en Chaudière-Appalaches que dans les autres régions. Jean Lambert, 1er vice-président de la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches, mentionne que dans le dernier rapport annuel (2016 à 2017) de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ), plus de 80 % des décisions rendues se sont soldées par une autorisation. Ce dernier considère donc que l’UPA et la CPTAQ ont été souples face aux promoteurs de la région.
« C’est toujours tentant pour les promoteurs de construire des résidences sur des terres cultivées agricoles parce qu’elles sont déjà déboisées et défrichées, et elles sont planches. C’est donc facile de construire directement dessus. Si on fait toujours ça, on va produire nos aliments comment et où? »
Frédéric Poulin, Responsables des communications de l’UPA
Plusieurs organisations ont récemment critiqué les fondements de la CPTAQ et de la LPTAA. Ceci dit, l’UPA tient à rappeler que plusieurs ententes ont été conclues dans les dernières années entre les MRC, les municipalités ainsi que la CPTAQ, autorisant le dézonage en vue de constructions résidentielles. L’UPA se dit ouverte aux discussions avec les promoteurs afin d’éviter les incompréhensions mutuelles.
L’UPA tiendra un webinaire le 9 novembre prochain pour faire la promotion de l’importance de la LPTAA.
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