Le Village Aventuria offrira du répit aux familles
Eric Poulin, Luc Provençal, Pierre Rodrigue, Luce Dallaire, Jean-Guy Morin, Ghislaine Doyon, Chantal Duquet, Denis Lafontaine et Catherine Duchesne.
C'est un véritable rêve qui se réalise pour Jean-Guy Morin qui travaille à l'élaboration du projet depuis 15 ans.
Les dortoirs sont fin prêts pour la première fin de semaine.
Ils étaient nombreux ce matin à assister à l'annonce la mise sur pied de camps de répit destinés aux jeunes de 6 à 12 ans qui se tiendront au Village Aventuria de Saint-Jules. C’est un projet que Jean-Guy Morin du Club Parentaide tente de mettre sur pied depuis maintenant 15 ans et qui est désormais possible grâce au support financier de TELUS.
100 enfants différents référés par les intervenants du CISSS pourront prendre part aux activités réglées au quart de tour qui se dérouleront sur une fin de semaine complète. Des week-ends semblables, il y a en aura 10 cette année, qui auront chacun une thématique particulière, mais qui incluront tous un volet plein air.
Réconfort et ressourcement
Denis Lafontaine, directeur adjoint du programme jeunesse du CISSS, affirme que les activités de répit sont un besoin criant dans la région. Il confie que bien des parents viennent le voir en se demandant « Est-ce qu’on peut avoir un break ? Est-ce qu’on peut avoir un peu de répit ? » Ces camps permettront aux familles de désamorcer les crises, mais aussi, de « créer un souvenir positif pour ces enfants » explique M. Lafontaine.
Jean-Guy Morin, qui a organisé deux autres camps préalablement comme projet pilote, a vu les bienfaits qu’ils occasionnent pour les enfants. « Ça permet aux enfants de briser l’isolement en se faisant un réseau. Ils rencontrent, d’autres jeunes et se font des amis. » Pour lui, c’est un véritable rêve qui se réalise.
Un projet novateur dans la province
Le projet du Club Parentaide est novateur. Pour élaborer ce projet, M. Morin a voulu s'inspirer d'initiatives semblables dans la province, mais il s'est vite rendu compte que du caractère unique de leur idée.Bien que d’autres camps de répit soient offerts ailleurs au Québec, ils sont généralement destinés aux enfants qui présentent un handicap. La clientèle visée par l’organisme est les enfants de famille traversant des épreuves.
Financement
Le député de Beauce Nord, Luc Provençal, présent pour l’événement, a souligné que le projet est « un bel exemple de concertation et de partenariat ». L’instauration de ces camps de répit ne s’est pas faite sans l’aide d’une partenaire financier important, dans ce cas-ci, il s’agit de TELUS. La contribution financière de la compagnie de télécommunication est de l’ordre de 15 000 dollars, ce qui permet de couvrir la moitié des coûts totaux.
Le premier camp qui sera sous la thématique « Plus blanc que nature » se tiendra du 25 au 27 janvier. L’initiative du Club Parentaide et du Village Aventuria est seulement un début dans la région, explique Luce Dallaire, directrice de la Fondation Santé Beauce-Etchemins, qui souhaite éventuellement venir en aide aux 1700 jeunes qui sont sous leur aile.
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