Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

COVID-19

Un employé sur deux dit que la pandémie affecte sérieusement sa santé mentale

durée 15h30
6 mai 2020
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Salle des nouvelles

Une nouvelle étude portant sur la population du pays met en évidence l'incidence négative de la pandémie de la COVID-19 sur la santé mentale et souligne la nécessité de poursuivre la sensibilisation, la formation et le soutien en faveur de la santé mentale au travail, particulièrement durant la crise actuelle de santé publique.

Cette étude montre également qu'un nombre croissant d'employeurs offrent un soutien proactif en santé mentale, ce qui reflète l'intérêt et l'aisance des employés à l'égard des options de téléconsultation pour leur santé mentale et leur bien-être.

L'étude menée auprès de 1 558 personnes employées ou récemment employées au Canada et aux États-Unis a été réalisée par Léger et commandée par Teladoc Health dans le prolongement de son étude internationale sur la santé mentale 2019 effectuée l'automne dernier.

Femmes et jeunes davantage touchés

La moitié des répondants indiquent que la pandémie de la COVID-19 a eu une incidence négative sur leur santé mentale.

L'analyse des données révèle ce qui suit :

• L'incidence négative est beaucoup plus grande chez les répondants de sexe féminin (57 %) que chez les répondants de sexe masculin (43 %).

• Parmi les répondants âgés de 18 à 34 ans, 52 % ont souffert de la pandémie.

• Les répondants de plus de 65 ans, un groupe d'âge considéré comme plus à risque face au virus, ont connu la plus faible incidence négative au Canada (37 %) et aux États-Unis (38 %).

Un soutien proactif

En vue de faire face aux conséquences qui touchent de plus en plus le bien-être des employés, des efforts sont entrepris pour instaurer un dialogue et combler le manque de soutien en santé mentale au travail.

Près de 40 % des répondants au Canada - ce qui dépasse largement les États-Unis où le taux est de 27 % - ont indiqué que leur employeur avait pris les initiatives suivantes pour répondre à la pandémie :

• Offrir davantage de soutien en santé mentale

• Aborder la question des besoins en santé mentale chez les employés

• Assurer la gratuité du soutien en santé mentale

Aisance envers la téléconsultation

Les efforts accrus en matière de formation, de sensibilisation et de soutien en santé mentale se traduisent par une plus grande aisance à demander des soins et à explorer les options de téléconsultation.

Selon l'étude, les répondants canadiens qui bénéficient d'un régime d'avantages sociaux (66 %) connaissent mieux les ressources en santé mentale à leur disposition que les répondants américains (55 %).

Par ailleurs, six répondants canadiens sur dix (62 %) ont déclaré qu'ils seraient à l'aise d'utiliser la téléconsultation pour du soutien en santé mentale.

Parmi les employés canadiens qui ont accès à des avantages sociaux, 85 % ont affirmé que les régimes devraient offrir la téléconsultation comme une option pour remédier aux problèmes de santé mentale, comme pour la santé physique.

Ces nouvelles données montrent une tendance nettement plus favorable à la téléconsultation depuis les six derniers mois. Dans une étude menée par Ipsos MORI en octobre 2019, et commandée par Teladoc Health, 40 % des répondants étaient favorables à des soins à distance.

« Cette pandémie ne fait que souligner une fois de plus les écarts en matière d'accès et le besoin d'accroître les soins en santé mentale. Nos fournisseurs constatent que la demande de soutien en santé mentale n'a jamais été aussi forte, particulièrement chez les jeunes, déclare le Dr Gustavo Kinrys, directeur médical et vice-président des services en santé mentale à Teladoc Health. Demander de l'aide pour ses problèmes de santé mentale est la nouvelle norme. De plus en plus de personnes décident de s'ouvrir et d'en parler. Alors que la demande de soutien est à la hausse, nous jouons un rôle primordial dans l'amélioration de la formation et de la sensibilisation en santé mentale. »

Méthodologie

Léger a réalisé l'étude omnibus du vendredi 17 avril au lundi 20 avril auprès de 1 504 personnes au Canada et de 1 001 personnes aux États-Unis recrutées à partir de son panel en ligne.

La marge d'erreur pour cette étude est de +/-2,5 % au Canada et de +/-3,1 % aux États-Unis, et ce, 19 fois sur 20.

Les questions ont été adressées à des personnes employées ou récemment employées.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 16h15

Quelque 100 repas distribués par le Club du Cœur de Jésus

Une centaine de repas ont été distribués à des personnes défavorisées et démunies de la paroisse, le samedi 15 novembre, à partir de l'église Saint-Georges, à l'initiative du Club du Cœur de Jésus (CCJ). «C'est une première expérience, mais certainement pas la dernière», a indiqué le grand responsable de l'organisme, Jimmy Quirion, à l'issue de ...

Publié à 8h00

Un Biscuit Sourire pour soutenir les jeunes de la Polyvalente des Abénaquis

Du 17 au 23 novembre 2025, les citoyens de Saint-Prosper et des alentours sont invités à participer à la campagne des Biscuits Sourire des Fêtes au Tim Hortons local. Chaque biscuit, vendu au coût de 2 $, permettra de soutenir une bonne cause: 50 % des profits seront remis à la Fondation de la Polyvalente des Abénaquis. Les fonds amassés ...

Publié hier à 18h00

« On sait plus quoi faire »: un couple exproprié soutenu par la communauté

Ce vendredi 14 novembre, à 9 h 30, Rita Boulanger et Raymond Savoie, deux résidents de la rue Wolfe à Lac-Mégantic, ont été expropriés par le gouvernement du Canada dans le cadre du projet de voie de contournement ferroviaire. La scène s’est déroulée devant leur maison, alors que des citoyens, dont des membres de la Coalition des Victimes ...

app-store-badge google-play-badge