Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Un moment tragique dans l'histoire

Il a 75 ans, Hiroshima était réduite en cendres

durée 18h00
5 août 2020
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
François Provost
email
Par François Provost, Journaliste

Nous sommes le 6 août 2020. Il y a 75 ans, jour pour jour, une explosion d’une puissance inégalée crée une onde de choc encore vivante aujourd’hui.

6 août 1945 - Nous sommes à quelques jours de la fin des hostilités de la Deuxième Guerre mondiale. Ce qui a terminé cette guerre n’est pas la mort d’Hitler ou la chute du Troisième Reich. Car si l’Europe était en paix le 8 mai 1945, il fallut encore plusieurs mois d’intenses combats entre les forces alliées et les forces japonaises dans le Pacifique pour régler l’issue du conflit le plus meurtrier de l’histoire - à ce jour.

Mais ce n’est pas qu’un simple découragement qui a conduit à la capitulation du Japon, le 15 août. Le 2 septembre, quand les dignitaires japonais signent l’accord officiel de reddition sur l’USS Missouri, quelque chose leur a forcé la main.

Effectivement, au-dessus de leur tête, plane le spectre de l’Enola Gay. Ce bombardier, nommé ainsi en l’honneur de la mère du pilote, Paul Tibbets, qui a largué sur les 450 000 habitants de la ville d’Hiroshima, l’arme la plus redoutable jamais inventée et utilisée par l’homme: la bombe atomique.

Little Boy était le nom de la bombe qui a réduit en poussière la capitale de la province de Chugoku.

Cette ville, qui avait été étonnamment épargnée lors des précédents raids aériens des Américains, a été une proie de choix pour le brasier déclenché par l’explosion de la bombe. 

Il est difficile de dénombrer, ce jour-là, le nombre de gens qui ont péri. Le musée du mémorial pour la paix d'Hiroshima estime celui-ci à 140 000 morts. 

Ce musée est d’ailleurs aujourd’hui ce que vous voyez en photo. À l’époque, c’était  le Palais d’exposition industrielle de la préfecture d'Hiroshima. C’est un des rares bâtiments à ne pas s’être totalement effondré par la déflagration de la bombe. Il a été conservé tel quel, depuis. 

Ce jour-là, l’homme a atteint un point de non-retour dans l’histoire. Il sait dorénavant qu’il a tout le pouvoir pour s’anéantir lui-même, s’il le veut.

Et il l'a confirmé une seconde fois, trois jours plus tard, à Nagasaki.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 16h15

Saint-Georges: un salon des vins animé par le terroir et la fierté beauceronne

L'Hôtel Le Georgesville de Saint-Georges a accueilli, ce samedi 1er novembre, la 14e édition du Salon des Vins et Spiritueux, un événement devenu un incontournable pour les amateurs de bons crus, de découvertes gourmandes… et de fierté locale. Parmi les 25 exposants réunis pour l’occasion, une présence a particulièrement résonné pour le public ...

Publié hier à 12h00

Le Mois du communautaire met en lumière les visages engagés de la région

La 24e édition du Mois du communautaire est officiellement lancée en Nouvelle-Beauce sous le thème : « Le visage du communautaire, c’est toi, c’est moi, c’est nous! ». Tout au long du mois de novembre, plusieurs actions de promotion seront déployées afin de faire connaître les personnes et les organismes qui forment le cœur du milieu ...

Publié le 1 novembre 2025

La revue de la semaine

Retrouvez les principales nouvelles d'actualité de la semaine en Beauce dans cette revue proposée par notre équipe de journalistes. Samedi 25 octobre Les funérailles de Normand Lapointe auront lieu le 15 novembre Les funérailles de l'ancien député fédéral de Beauce, Normand Lapointe, seront célébrées le samedi 15 novembre ...

app-store-badge google-play-badge