La Jonction pour elle
Le gouvernement investit 54 540 $ en Chaudière-Appalaches pour lutter contre la violence conjugale
Dans le but de sensibiliser la population, notamment les hommes et les garçons, à la lutte contre la violence conjugale et d’outiller les témoins et l’entourage des victimes de cette forme de violence, le gouvernement investit 54 540 $ pour un projet dans la région de la Chaudière-Appalaches.
En effet, la ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest, a annoncé que le projet de l’organisme Jonction pour elle avait été retenu dans la région de la Chaudière-Appalaches dans le cadre de l’appel de projets 2020-2021 pour la Sensibilisation en matière de violence conjugale.
La ministre responsable de la région, Marie Eve Proulx, se réjouit de cette annonce, qui profitera à toute la population. « Il est essentiel de sensibiliser la population à la problématique de la violence conjugale et de travailler à faire tomber les préjugés persistants. Je suis satisfaite de constater que la lutte contre la violence conjugale est une priorité dans la région, notamment par le financement de ce projet. La responsabilité de prévenir cet enjeu doit être partagée par toutes et tous. »
Grâce à un investissement de 1,9 million de dollars à travers tout le Québec, 19 projets seront financés sur un maximum de trois ans, soit de 2020 à 2023, pour prévenir la violence conjugale et agir contre celle-ci.
Les projets retenus doivent poursuivre l'un des deux objectifs soit de mener des actions de sensibilisation visant les témoins de violence conjugale et l’entourage des personnes qui la subissent dans le but de les outiller pour l’adoption d’un rôle actif. Ou bien, mener des actions de sensibilisation à l’intention des hommes et des garçons de façon à les sensibiliser à l’importance de lutter contre la violence conjugale, qu’ils en soient auteurs ou témoins, pour qu’ils deviennent des alliés et des modèles positifs.
La violence conjugale est une réalité qui ne discrimine pas et qui peut malheureusement toucher n’importe qui. Les projets seront donc déployés dans divers milieux (travail, scolaire, etc.) et bénéficieront à divers groupes : proches des victimes, jeunes, Autochtones, personnes immigrantes, femmes aînées, hommes susceptibles d’être auteurs de comportements violents, hommes alliés, etc.
Les organismes pourront déployer des moyens de sensibilisation spécifiques, selon leurs expertises respectives.
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