Manifestation contre les mesures sanitaires
« Festival Gaulois » à Saint-Benoit-Labre: le CISSS Chaudière-Appalaches a saisi les tribunaux
Le « Festival Gaulois » qui doit avoir lieu en fin de semaine à Saint-Benoit-Labre pour s'opposer aux mesures sanitaires de la pandémie de COVID-19, incluant aussi le passeport vaccinal, est sous surveillance par les autorités publiques.
« Nous travaillons de concert avec la Sécurité publique et nous avons saisi le tribunal pour s'assurer de la santé et de la sécurité de la population et des participants éventuels afin que les règles, en pareilles circonstances, soient bel et bien appliquées. Comme nous sommes dans un processus judiciaire et par respect pour celui-ci, nous ne commenterons pas davantage et nous réservons nos commentaires, le cas échéant, à plus tard », peut-on lire dans un courriel du Service des communications et des relations publiques du CISSS Chaudière-Appalaches envoyé à EnBeauce.com.
En date d'aujourd'hui, 350 personnes avaient indiqué, sur la page Facebook de l'événement, leur intention de participer à ce dernier.
Le rassemblement doit se tenir sur un terrain privé du Rang 6,« dans la paix et le respect » indiquent les hôtes qui sont au nombre de six, toujours selon les informations apparaissant sur la page Facebook: un serait résident de Montréal-Nord, une autre de Québec, un troisième de Miami Beach (!), deux femmes de la Beauce (Beauceville et Sainte-Marie) et un dernier de lieu inconnu.
Le principal promoteur semble être Keven Bilodeau, qui utilise le pseudonyme de Nevek Bill, pour passer ses messages vidéos.
EnBeauce.com n'a pas été en mesure de joindre le maire de Saint-Benoît-Labre, Éric Rouillard, mais dans un message Facebook publié à la mi-juillet, il était indiqué que « la municipalité de Saint-Benoît-Labre n'endosse nullement l'organisation de ce festival et les autorités concernées ont été contactées. »
13 commentaires
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Je crois tout de même que ces derniers vont changer d'idée et se ranger dans le camp du gros bon sens. Il ne faut pas oublier que votre liberté s'arrête là ou ma liberté commence.
Ou il faudrait peut-être les recenser officiellement pour leur donner la facture des soins d'hospitalisations.