Explication du CISSS
Horodateur de l'hôpital: les usagers ne recevront pas d'amende
Le 4 avril dernier, les nouveaux horodateurs du parking de l'hôpital de Saint-Georges sont entrés en service. Depuis, certains usagers étaient inquiets de recevoir une amende en cas de dépassement d'horaire.
« Nous sommes en période d'adaptation et de rodage. Cela va prendre le temps que ça va prendre. Si ça doit prendre 6 mois, ça prendra 6 mois. Je tiens rassurer les usagers, aucune contravention ne sera donnée tant qu'on ne sera pas satisfait », a lancé Stéphane Tremblay, directeur des services techniques au CISSS de Chaudière-Appalaches.
En effet, avec la mise en place de ce nouveau système, les personnes n'ayant pas payé leur stationnement auraient dû être verbalisées. Cette verbalisation ne sera finalement pas mise en place tant que le système n'est pas bien compris par les usagers. « Il faut aussi savoir qu'il y a même une demi-heure de grâce après les deux heures gratuites. Puis sur l'ensemble des usagers, 80 % viennent et ne restent pas plus de 2 h », a ajouté Stéphane Tremblay.
Un fonctionnement qui fait débat
Certains utilisateurs de ce nouveau système ont également éprouvé des difficultés afin de retenir leur plaque d'immatriculation. « Avec le système de guérite, il y avait aussi un stress pour les usagers. On arrivait à l'hôpital, on devait prendre un coupon pour passer. Après notre rendez-vous, il fallait ne pas avoir perdu son coupon pour aller à la borne de paiement. On devait ensuite préserver notre coupon et on avait une période de 15 minutes pour quitter le parking, a complété le directeur des services techniques.
« Là, c'est un système qui a fait ses preuves un peu partout au Québec. Oui, il faut avoir son numéro de plaque, mais il y a des agents de stationnement un peu partout afin de pouvoir aider les usagers. On travaille également sur la signalisation pour que ça soit plus simple » a-t-il ajouté.
Les problèmes liés au aller-retour entre la borne de paiement et les salles d'attente sont également pris au sérieux par le CISSS, qui prévoit de revoir les emplacements. « On est en train de regarder le positionnement de nos appareils et on travaille avec le comité des usagers qui nous a fait quelques recommandations. On va peut-être rapprocher certains appareils des salles d'attente et des salles d'examen », a conclut Stéphane Tremblay.
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