« C’est en entendant certaines personnes de la place mentionner qu’il ne se passait rien à Saint-Honoré que j’ai eu l’idée d’organiser une fête familiale… Question de donner un nouveau souffle à la vie dans ce beau village », relate la directrice générale d’Acrylique Le-Bo inc., Claire Boutin.

Par Maude Gilbert

« Je veux surtout susciter une belle synergie dans ma collectivité… Si les gens participent, si on est capable de s’amuser et d’être positif, il y aura un vent de changement qui ajoutera plus de vie au sein de notre milieu », a précisé Mme Boutin. En effet, la femme d’affaires a commencé ses démarches pour organiser une telle activité familiale il y a deux semaines à peine, et c’est vendredi, par une journée chaude et ensoleillée, que tout s’est mis en branle à l’Aréna de Saint-Honoré. Une initiative très bien accueillie par le conseil et appuyée par la jeune directrice générale de la municipalité, Édith Quirion. Aux dires de cette dernière, Mme Boutin aurait d’ailleurs obtenu l’appui de tous les commerces, de toutes les entreprises de la place à qui elle en a parlé. « Ceux-ci ont même accepté de s’impliquer personnellement dans l’organisation, de mettre l’épaule à la roue… » Qui a dit qu’il ne se passait rien à Saint-Honoré de Shenley?

Des profits pour le projet de piste
cyclable et de sentiers pédestres
Il faut souligner que tous les profits de cette fête au village seront versés au comité responsable de la réalisation du projet de piste cyclable et de sentiers pédestres de la municipalité, un projet qui s’inscrit dans le tracé de la Route verte de la grande région beauceronne. Mentionnons que « l’événement cadrait parfaitement bien avec la nouvelle politique de ruralité », aux dires de la directrice de la municipalité. « Le projet correspondait de plus aux demandes soulevées lors de la consultation publique, indiquant qu’il fallait créer des liens avec les entreprises lors des activités organisées par la population. » 

Le début d’une vie plus attrayante
Vendredi, dès 18 heures, jeunes et moins jeunes, se présentaient à l’épluchette de blé d’Inde,  qui a précédé les feux d’artifice prévus pour l’occasion, tout juste avant le feu de camp. Alors que pareil événement était déjà organisé par Acrylique Le-Bo depuis quelques années pour ses propres employés, sa directrice a cru bon d’en élargir la portée et d’y convier toute la population. « Il s’agit d’une première. Si un bon groupe de personnes en parle positivement pendant un certain temps, ce sera vraiment le début d’une vie plus active, plus attrayante pour le village», ajoute celle-ci.

Il va sans dire que la rétention de la main-d’œuvre au sein même du village n’est pas étrangère aux besoins des entreprises, alors que l’école de la place a même enregistré cette année une augmentation du nombre d’enfants d’âge scolaire, selon Mme Boutin.  

Aux dires de cette femme souriante et pleine d’énergie, Saint-Honoré compte déjà sur la présence de plusieurs grandes entreprises bien établies, des commerces et des gens qui veulent s’impliquer et faire bouger les choses. Il n’y manquait peut-être qu’un élément déclencheur, un catalyseur… Et c’est ce vendredi 7 septembre qu’un nouveau souffle a réuni sa population et a fait bouger tout ce beau monde. Des gens de tout âge : cette toute petite Maé-Va et son papa Pascal, ses retraités qui sont arrivés du village main dans la main, cet autre septuagénaire portant un chapeau, qui dansait au son de la musique des années 80 en croquant son épi…

Sur cette photo, vous voyez probablement la plus jeune participante de la fête familiale, soit la petite Maéva et son jeune papa, Pascal.