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La violence passe trop souvent sous silence d’après Blandine Soulmana

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7 décembre 2007
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L’auteure et conférencière française, Blandine Soulmana, alias La Biche, a donné une conférence remplie d’espoir hier dans le cadre de l’opération Tendre la main de Saint-Georges à la Polyvalente Saint-Georges. D’une conférence à l’autre, la Biche demeure surprise que beaucoup de gens préfèrent le silence que de dénoncer la violence.

« Ce qui m’étonne toujours c’est que les gens ne dénoncent pas et ils n’en parlent pas. Ils ont peur de la violence. Ces gens n’ont pas réussi à mettre des mots sur la violence. C’est ce que je remarque partout en conférence. Je crois qu’on a besoin de l’entendre en conférence pour faire le déclic », raconte la femme violentée par son mari alors qu’elle vivait en France.

« Les gens me disent, moi aussi je suis victime, de violence, et il n’est jamais trop tard pour dénoncer », insiste-t-elle.

Son auditoire est principalement constitué de jeunes et de femmes puisqu’elle va dans les écoles, et les centres d’hébergement pour personnes victimes de violences. « Je m’adresse autant aux jeunes qu’aux femmes et les personnes qui vivent de la violence. Vous savez, ça implique tous les âges », rappelle Mme Soulmana

« Ce sont des gens intéressés par le sujet, on est tous plus ou moins touchés par cela. Il y a des gens qui sont victimes de violence conjugale, dans leurs rapports amoureux, etc. », remarque la dame.

Elle fait également des conférences dans les polyvalentes. « J’essaie de sensibiliser les jeunes à la non-violence. Ils sont victimes de violence et d’intimidation. Il faut en parler pour sensibiliser les jeunes et aussi les parents. D’ailleurs, ce sont les parents que je trouve dans mes conférences. Ils sont concernés », affirme la conférencière invitée.

D’après Mme Soulmana, le jeune opprimé de violence parvient difficilement à mettre des mots sur sa souffrance. Donc, il n’en parlera pas à ses parents puisque la violence c’est être victime de la peur. «C’est important d’en parler aux parents pour la démystifier», poursuit la conférencière.

La violence doit être démystifiée, mais la personne doit reconnaître aussi qu’elle en est la victime. Sinon, on ne peut pas contrer la violence ni venir en aide à cette personne.

Son histoire
Née d’un père Touareg et d’une Francaise dans un quartier défavorisé au nord de la France, Mme Soulmana s’est mariée à 15 ans avec Hassan. Elle croyait » s’affranchir d’une famille dysfonctionnelle et plus particulièrement d’une mère indifférente. Le couple a vécu dans l’indigence la plus sordide et Hassan s’est révélé être un tyran contrôlant et violent. « Elle est tombée enceinte de Medhi. Sa belle-mère lui a enlevé son enfant. Son mari l’a menacé de mort si elle tentait de revoir son enfant. Medhi était sa raison de vivre, et les efforts pour le retrouver auront duré 15 ans. Son livre la Biche raconte son histoire». Pour plus d’informations sur l’auteure, consultez le site www.blandine-soulmana.com.

Généreuse de son temps
Domiciliée à Victoriaville depuis cinq ans, Mme Soulmana parcoure la province pour porter un message d’espoir aux gens victimes de violence et inciter les gens à la dénoncer. Des quarante conférences qu’elles réalisent annuellement, elle n’hésite pas à raconter son histoire et ces messages d’espoirs gratuitement. « J’en fais beaucoup bénévolement parce que parfois, certains organismes n’ont pas les moyens de la défrayer. Je fais des conférences pour les personnes hébergées. D’ailleurs, je suis porte-parole de la maison Volte Face à Victoriaville », partage Mme Soulmana. Ce centre d’hébergement pour femmes violentées et leurs enfants peuvent recevoir jusqu’à dix femmes à la fois.

 

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