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Oui pour un an, et le projet triennal de l'école de la Haute-Beauce sera révisé d'ici juin

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23 janvier 2008
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Lors de la rencontre du Conseil des commissaires de la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin (CSBE), hier soir, les gens de Saint-Évariste, de La Guadeloupe et de Courcelles sont venus nombreux pour réaffirmer qu'ils tenaient réellement au maintien de leur école secondaire.  Pourtant, la réalité du contexte démographique et social aura convaincu les commissaires de porter à plus tard l'approbation du brillant projet triennal de l'école, en perte de clientèle.  

Au fil des discussions et des commentaires, il est apparu essentiel au Conseil des commissaires de revoir sa politique de maintien des écoles en milieu rural avant d'accorder à l'école secondaire de la Haute-Beauce un sursis de trois ans. Une période qui permettrait à celle-ci de mettre de l'avant son projet axé sur la communication et les médias, élaboré sur une période d'application triennale dans le but de maintenir les jeunes dans leur milieu. 

Les commissaires ont voté majoritairement pour le maintien de l'école pour un an, avec la résolution de réviser leur décision quant aux deux autres années d'ici juin. Pour M. Bergeron, commissaire, il apparaissait plus sage d'approuver le maintien de l'école pour un an, de réviser et de réaffirmer la politique de maintien ou de fermeture des écoles d'ici la fin juin, puis de prendre une décision plus éclairée et plus facile à appliquer unilatéralement à l'ensemble du territoire et à toutes les autres écoles qui connaîtront la même situation éventuellement. Une proposition approuvée par une large majorité.

Le directeur général de la CSBE, Camil Turmel, affirmait que « l'on peut encore ajouter 1 million $ supplémentaire, mais cela pourrait créer d'autres demandes comparables auxquelles nous ne pourrons pas donner suite... ». Le directeur a en effet mentionné le cas d'une autre école qui vit exactement la même situation, soit l'école de Lac-Etchemin. « La politique va s'appliquer aux deux endroits. », a-t-il ajouté. Aussi, a-t-il précisé que l'école devait assumer à même son budget le coût de ce sursis.  

Le message des gens de la Haute-Beauce
Celui-ci a effectivement fait remarquer que les gens leur avaient « clairement fait comprendre qu'ils tenaient à leur école pour sa qualité d'enseignement, la qualité de sa gestion, l'intérêt des élèves pour leur milieu scolaire, l'importance des options développées, la diversité des activités offertes aux jeunes, les compétences développées chez ces derniers et, surtout, pour la proximité du lieu d'enseignement... » Mais, pour les commissaires, il était difficile de s'engager pour trois ans, alors que la politique de maintien des écoles doit être rouverte et réaffirmée d'ici la fin de l'année scolaire, avec l'intention ferme de l'appliquer unilatéralement sur l'ensemble du territoire.

Pour les commissaires, il est clair que, même au moment de réviser la politique en question, il peut survenir toute autre situation complexe à gérer si, par exemple, une nouvelle loi gouvernementale venait les forcer à revoir leur projet de maintien des écoles. « On relève de la province et il vaut mieux attendre les événements pour mieux analyser la situation. », a-t-on soulevé.   

Un milieu uni derrière un projet éducatif axé vers la communication
On leur avait demandé de faire la démonstration au Conseil des commissaires de l'implication du milieu face à son désir de maintenir son école secondaire ouverte. Elle leur avait également exigé de réunir tous les gens impliqués dans la mise en marche d'un projet... Or, hier soir, la population de la Haute-Beauce était au rendez-vous. « Tous les critères ont été atteints. », a affirmé le directeur général.

« On devrait revoir le découpage des territoires de la CSBE. Une décision politique! », selon les élus municipaux Tous unis derrière un projet finement peaufiné sur une période de trois ans, des élèves, des membres du comité de sauvegarde et des parents membres du Conseil d'établissement, des enseignantes, le directeur de l'école, René Beaudoin, ont présenté chacun leur tour leur vision de l'école, tout comme la mairesse de La Guadeloupe, Huguette Plante, le maire de Courcelles, Jean-Marie Quirion, et celui de Saint-Évariste, Gaétan Bégin ont appuyé l'importance du maintien de l'école pour le développement économique de chaque municipalité. 

Les élèves ont aussi témoigné l'importance de garder leur école ouverte.

 

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