Simulation d’accident à Saint-Martin : Un réalisme frappant pour les jeunes
Ce matin a eu lieu la 4e simulation d’accident de la Sûreté du Québec du poste de la MRC Beauce-Sartigan à Saint-Martin. Certains élèves de la Polyvalente Bélanger ont été frappés par le réalisme de la scène. Plusieurs ont compris le message de ne pas conduire avec les facultés affaiblies.
Pour les dissuader, ils ont vu une reconstitution d’une collision mortelle impliquant deux voitures près de la 9e Rue et de la 2e Avenue. La victime gisait au sol à l’arrivée des élèves sur la fausse scène d'accident. Les secours ont apporté leur aide aux deux comédiens blessés gravement. La jeune conductrice qui célébrait son bal de finissant avant l’heure a été arrêtée par la police sous les yeux des jeunes.
Cette scène bouleversante en a fait réfléchir plus d’un. Viviane Bolduc, 15 ans de Saint-Martin, a même versé quelques larmes. « J’en ai déjà vécu des affaires de même, je ne tripe vraiment pas. Je ne peux pas comprendre pourquoi il y a du monde qui ne catch pas qu’on a juste une vie », dit-elle.
« C’est très touchant. Cela fait réfléchir pas mal », a ajouté Rémi Tanguay, 15 ans, de Saint-Gédéon.
Il faut dire que la sœur de ce jeune adolescent a été impliquée dans un grave accident. Elle n’était pas au courant que celui-ci avait bu. Bien qu’elle n’a pas été blessée grièvement et qu’elle ne porte pas de grandes séquelles de l’événement, cela a causé une frousse à Rémi et à sa famille.
L’alcool au volant, c’est non!
Les deux jeunes de la Polyvalente Bélanger sont catégoriques, personne ne devrait conduire avec de l’alcool dans le corps. « L’alcool au volant, c’est non. Tu prends une gorgée de bière, tu ne conduis pas », dit simplement le jeune homme.
« Oh oui! Il y a bien des gens qui disent : je vais être correct pour me rendre. Tu ne pars pas si tu as bu », croit Viviane.
Avec cet exercice, la Sûreté du Québec vise que la majorité des jeunes ayant assisté à la simulation saisissent bien l’importance du message. « J’espère que oui », dit franchement Rémi.
« C’est sûr qu’il y a des personnes assez zozos pour se dire que cela ne leur arrivera jamais. Peut-être que ce sera cette personne qui tuera quelqu’un d’autre », poursuit la future conductrice.
Certains n’ont pas pris au sérieux la gravité de la simulation. « Les jeunes autour de moi partaient à rire. Je me disais tout bas qu'ils sont caves », conclut Rémi.
1 commentaires
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.