Marie-Michèle Gagnon veut aller encore plus vite… sur les pistes

Par Alex Drouin, Journaliste
D’une certaine façon, la skieuse Marie-Michèle Gagnon est retombée en amour avec son sport.
Lorsqu’elle a commencé à chausser des skis pour la première fois à l’âge de deux ans, l’athlète originaire de Lac-Etchemin aimait descendre les pentes à toute vitesse.
La passion pour la vitesse a toujours été en elle.
« D’aller le plus vite possible en ligne droite est ce qui m’a fait tomber en amour avec ce sport », se souvient-elle.
Plus jeune, elle aimait ces moments à la fin d’une journée d’entraînement, où elle montait au sommet de la montagne afin d’arriver en bas le plus rapidement possible.
« J’aimais beaucoup l’adrénaline [de la vitesse] », a-t-elle dit.
Après une blessure à la jambe à 18 ans, elle s’est tournée vers des épreuves qui demandaient davantage de technique que de vitesse telle que le slalom et le slalom géant. Son entraîneur de l’époque avait vu juste puisqu’elle a offert de bonnes performances. Par exemple, elle a obtenu quelques années plus tard son premier podium à la Coupe du monde en mars 2012 lorsqu’elle a pris le troisième rang de l’épreuve de slalom.
Dans le monde du ski alpin, ce n’est pas rare que d’es athlètes commencent leur carrière avec des épreuves techniques.
« Le slalom est très intense et il faut parfaitement être dans sa game, a expliqué l’athlète de 28 ans. Tu n’as pas de vie lorsque tu fais beaucoup de compétitions en slalom », a-t-elle lancé sans détour.
« J’adore la vitesse et je vais m’orienter vers ça pour le reste de ma carrière », a-t-elle annoncé. D’ailleurs, en 2014 en Autriche, elle a remporté sa première victoire de Coupe du monde et il s’agissait du premier triomphe canadien à l’épreuve combinée depuis 1984.
Entraîneur de l’équipe canadienne depuis la saison dernière, Manuel Gamper, lui a fait savoir qu’elle avait beaucoup de potentiel en vitesse. « Ma meilleure chance de remporter une médaille aux Jeux olympiques est au super-combiné », a fait savoir la sympathique skieuse.
Bientôt ses troisièmes Jeux olympiques
À moins d’une blessure majeure, Marie-Michèle devrait être de l’équipe canadienne en vue des Jeux olympiques de 2018, qui se tiendront à Pyeongchang.
« Je suis qualifiée à 99,9 % », a-t-elle dit fièrement. Or, c’est à la fin janvier qu’elle aura sa confirmation officielle.
« J’aimerais aller chercher une médaille ou du moins, obtenir l’un de mes meilleurs résultats », a-t-elle ajouté.
C’est à Vancouver, en 2010, qu’elle a participé à ses premiers Jeux olympiques en terminant 31e au slalom et 21e au slalom géant. Quatre ans plus tard à Sotchi, elle a subi une dislocation de l’épaule lors d’une chute de la manche au slalom du super-combiné.
Blessure à l'entraînement
Dans la journée de jeudi (30 novembre) à Lake Louise, elle a chuté et s'est luxée l'épaule gauche et a terminé sa course dans les filets de sûreté. Elle a dû être évacuée du parcours, mais a été en mesure de replacer son épaule elle-même. Il serait surprenant de la voir sur les piste en fin de semaine.
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