Ancienne joueuse de basketball, Cynthia Morin dribble entre l’arbitrage et le coaching

Par Alex Drouin, Journaliste
Cynthia Morin adore le basketball. Après avoir porté les couleurs des Condors étant plus jeune, elle s’est tournée vers le coaching et quelques années plus tard, l’arbitrage.
D’ailleurs, son talent de faire régner l’ordre sur le terrain lui a permis de gravir les échelons dans le monde de l’arbitrage et sera arbitre au Championnat provincial scolaire de la division 2, qui se tiendra à Drummondville du 13 au 15 avril.
Lorsqu’on lui a demandé si elle préférait être entraîneure ou arbitre, elle a eu besoin de quelques secondes pour donner sa réponse.
« C’est égal je dirais », a-t-elle finalement répondu.
Entraîneure du club benjamin des Dragons de l’École des Deux-Rives, c’est dans la région de Sherbrooke qu’elle est arbitre, question d’éviter les conflits d’intérêts.
« On m’a déjà demandé d’être arbitre ici, mais j’ai refusé », a-t-elle fait part.
Aujourd’hui, Cynthia a 32 ans et c’est à l’âge de 21 ans qu’elle a commencé à être entraîneure. Cinq ans plus tard, elle a commencé l’arbitrage.
En tant qu’entraîneure, elle sait qu’elle n’est pas la plus maternelle avec ses joueurs. « On me voit comme une coach stricte et exigeante », a-t-elle expliqué.
« En tant qu’arbitre, il est important d’appliquer les règles et de voir tout sur le jeu », a-t-elle ajouté quant à son rôle d’arbitre.
Il ne faut pas se laisser marcher sur les pieds
À Drummondville, c’est dans la catégorie cadet masculin qu’elle arbitra.
Ce ne sera pas la première fois qu’elle arbitra du basketball masculin, mais elle reconnaît que c’est différent d’arbitrer des gars ou des filles.
« Il faut faire sa place quand on arbitre au niveau masculin », a-t-elle dit en terminant l’entrevue.
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