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Athlète de Lac-Etchemin

Marie-Michèle Gagnon trouve ses repères en descente

durée 12h00
3 décembre 2021
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Temps de lecture   :  

3 minutes

Par La Presse Canadienne

Marie−Michèle Gagnon a été la seule skieuse canadienne à monter sur un podium de la Coupe du monde la saison dernière.

La transition du slalom et du slalom géant de l’athlète de 32 ans vers la descente a été interrompue par une saison perdue en raison de blessures, mais elle fait maintenant partie de l’élite mondiale des épreuves de vitesse. 

«Il m’arrive plusieurs bonnes choses présentement, a−t−elle déclaré à La Presse Canadienne. Je suis dans les meilleures dispositions possibles pour cette aventure.

«J’ai une très bonne position de départ. Je suis avec les 20 meilleures au monde, alors j’ai de bonnes positions de départ. Mes chances augmentent parce que j’ai les mêmes conditions que les skieuses rapides.»

Gagnon mène un petit contingent canadien pour la première étape féminine de descente en Coupe du monde vendredi, à Lake Louise, en Alberta. Une deuxième descente est prévue samedi, tandis qu’un super G est à l’horaire dimanche, si la météo coopère.

L’étape masculine de la Coupe du monde de Lake Louise, la semaine dernière, a vu deux de ses trois courses annulées en raison des accumulations de neige.

Le Parc national de Banff avait reçu près de 50 cm de neige mouillée lundi. La pluie s’est ensuite installée cette semaine.

Gagnon a pris le septième rang de la première descente d’entraînement, mardi, mais celles de mercredi et jeudi ont été annulées. Les prévisions météorologiques sont meilleures pour le week−end, avec moins de précipitations et des températures sous le point de congélation. 

Les Coupes du monde masculine et féminine de Lake Louise ont été annulées l’an dernier en raison de la pandémie. De prendre part à une compétition au pays signifie beaucoup pour la skieuse de Lac−Etchemin.

«C’est merveilleux. C’est vraiment bien d’avoir une course à la maison. C’est aussi bon pour l’avenir du ski canadien: il y aura une étape du circuit Nor Am après la Coupe du monde.

«Je suis très heureuse d’être ici parce que j’aime être la maison, j’aime la piste et ses gens.»

Autrefois spécialiste des épreuves techniques — elle compte deux victoires en Coupe du monde en combiné alpin — Gagnon a commencé sa transition vers les épreuves de vitesse il y a cinq ans.

Celle qui a pris part à deux Jeux olympiques a subi des blessures au genou et à l’épaule qui ont mis à sa saison lors d’une descente d’entraînement à Lake Louise, en 2017. Elle n’a pas pu prendre part aux Jeux de Pyeongchang de février 2018 en raison de ces blessures.

Cette saison perdue a mis un frein à ses ambitions de devenir l’une des meilleures descendeuses de la planète. La poursuite de cet objectif a ensuite demandé du temps, pour reprendre sa confiance et ajouter de l’expérience.

Elle a terminé trois fois dans le top−10 l’hiver dernier et est montée pour la première fois sur le podium dans une épreuve de vitesse, remportant le bronze en super−G à Garmisch−Partenkirchen, en Allemagne.

«Ça a été la meilleure des sensations que de connaître une bonne saison l’an dernier, a admis Gagnon. Nous en étions au point où les finances de l’équipe étaient si minces qu’elle ne pouvait presque pas se payer une équipe féminine de vitesse. J’en étais presque à la fin de l’aventure. D’avoir surmonté ça et d’être la seule de l’équipe à obtenir un podium a été particulièrement spécial. Ça a été le podium les plus excitant de ma carrière.»

Gagnon a terminé sixième au super−G et 13e en descente aux Mondiaux de Cortina d’Ampezzo, en Italie, en février. Son meilleur résultat à Lake Louise en carrière est une 10e place au super−G de 2013.

L’Ontarienne Roni Remme, sa coéquipière en descente, a terminé cinquième du combiné alpin (le temps combiné d’un slalom et d’un super−G) des Mondiaux.

La Torontoise Candace Crawford et la Britanno−Colombienne Stefanie Fleckenstein, qui n’ont pas été nommée au sein de l’équipe de Canada alpin cette saison, disputent la Coupe du monde de Lake louise à titre d’athlètes indépendantes.

Emily Brydon est la dernière Canadienne à être montée sur le podium de Lake Louise, avec des deuxième et troisième places en descente, en 2009.

Gagnon devra se méfier de la Suissesse Lara Gut−Behrami, championne du monde en titre de descente et de super−G, de la championne olympique de descente, l’Italienne Sofia Goggia, ainsi que de l’Américaine Mikaela Shiffrin.

La Coupe du monde de Lake Louise offre les mêmes bourses aux skieuses qu’aux skieurs, soit 167 000 $ CAN par épreuve. La gagnante partira avec un chèque de 62 000 $.

Donna Spencer, La Presse Canadienne

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