Retour sur sa saison 2019
Yannick Bernard : papa, pharmacien et coureur de longues distances
Pharmacien, père de quatre filles et coureur de longues distances. Pour Yannick Bernard, ces trois choses ne sont pas incompatibles. En plus d’avoir multiplié les événements de course cet été, le natif de Saint-Georges a réalisé de remarquables performances. Faisons un retour sur sa dernière saison et sur sa passion pour ce sport.
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Yannick Bernard a ouvert sa saison en avril dernier avec une participation au marathon de Boston qu’il a complété en 2 heures 45 minutes. Lors de chacune de ses courses, il porte son fameux t-shirt orange sur lequel sont imprimées les mains de ses filles.
« C’est comme si elles me poussaient dans le dos », dit-il en riant.
Vêtu de ce vêtement porte-bonheur, il a ensuite participé à plusieurs compétitions d’envergures en sentier. Parmi elles, le Québec Méga trail où il a complété une distance de 80 kilomètres avec un dénivelé positif de plus de 3000 mètres. Il est parvenu à finir en 8e position.
Dans la région de Saint-Raymond, il a pris part au Trans Vallée, une course qui s’étendait sur trois jours et qui incluait une épreuve de nuit. Il s’est hissé sur la troisième marche du podium.
Le coureur beauceron a clos sa saison avec l’épreuve de 65 kilomètres l’Ultra-Trail Harricana.
Fier de sa quatrième position, l’athlète admet : « je suis allé au bout de moi-même ». De nombreuses figures de proue de la course en sentier participaient à cette épreuve.
« Comme c’était ma première vraie saison en sentier, j’aurais été content si j’avais fait un top 10. Être dans le top 5, c’était un exploit. »
Une nouvelle passion pour le trail
Bien que Yannick soit un adepte de course depuis quelques années déjà, il se concentrait surtout sur la course sur route. Sa passion pour la course en sentier est relativement récente.
« Le trail c’est vraiment un petit monde. On voit souvent les mêmes coureurs et ont fini par tisser des liens avec eux. C’est vraiment une belle ambiance » explique-t-il, en ajoutant que l’esprit de compétition est moindre.
« Ce que j’aime, c’est que ce n’est plus juste courir. Il y a toute la planification qui entoure ça. Il faut prévoir ce que je vais manger et boire aux points de ravitaillement. »
Le coureur admet toutefois que ces entraînements sont partagés en parts égales sur la route et en sentier.
« Il n’y a pas de grosse montagne proche. Je dois faire beaucoup de kilométrage pour mes entraînements. »
Une saison 2020 dans les trois chiffres
S’il compte être plus tranquille pendant la saison hivernale, ce sera une autre histoire l’été prochain. Le coureur débutera sa saison en avril avec le marathon de Boston. Il dirigera ensuite son énergie sur des épreuves en sentier d’une distance de plus de 100 kilomètres.
« Je vais tenter ma chance pour l’Ultra-Trail Harricana 125 kilomètres. »
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