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Histoire de vaccination

durée 18h00
7 septembre 2021
duréeTemps de lecture 3 minutes
Par
Pier Dutil

HISTOIRE DE VACCINATION

Depuis le début de la vaccination en Chaudière-Appalaches, les personnes oeuvrant dans les divers centres de vaccination en ont entendu des vertes et des pas mûres de la part de gens qui hésitaient à recevoir le vaccin ou qui se disaient obligés de le recevoir pour obtenir le passeport vaccinal.

Afin de protéger l’anonymat des personnes en question et celui des vaccinés récalcitrants, je me contenterai dans cette chronique de relever certains cas plus ou moins amusants sans préciser les lieux où ces évènements se sont produits.

LA FAMEUSE PUCE

Nous avons tous entendu l’argument utilisé par certains anti-vaccins à savoir que Bill Gates avait provoqué cette pandémie pour insérer une puce électronique dans le bras de tout le monde afin de prendre le contrôle de chacun des individus sur la planète. Si cet argument vous fait rire, il en inquiète d’autres.

Pour prouver cet argument, des personnes qui acceptent de se faire vacciner, malgré leurs craintes, ont expliqué à des préposées à la vaccination qu’elles allaient prouver que le vaccin contenait bel et bien une puce électronique.

Ainsi, après avoir reçu le vaccin une personne a utilisé un aimant susceptible de capter la puce que l’on venait d’implanter dans son bras. Évidemment, il ne s’est rien passé. Après plusieurs vaines tentatives et refusant d’admettre son échec, la personne a préféré conclure tout simplement que son aimant n’était pas suffisamment puissant. Pas trop fort comme argument, n’est-ce pas?

LA PIÈCE DE MONNAIE

D’autres personnes, également convaincues que le vaccin contenait des substances inquiétantes, ont prétendu que si l’on tentait de placer une pièce de monnaie sur son bras à l’endroit exact où le vaccin avait été appliqué, la pièce de monnaie resterait en place, au lieu de tomber.

Ayant tenté l’expérience, la pièce de monnaie est bel et bien demeurée sur le bras. Face à cette preuve irréfutable(?), la préposée à la vaccination a suggéré à son client d’essayer de placer la même pièce de monnaie sur l’autre bras, soit celui qui n’avait pas reçu le vaccin. Le résultat fut le même. Mais, comme vous vous en doutez probablement, cela ne fut pas suffisant pour convaincre le nouveau vacciné.

TENTATIVE DE CORRUPTION

Depuis que le Gouvernement québécois a décidé d’imposer le passeport vaccinal pour fréquenter des lieux non essentiels et pour pratiquer des activités de groupe, plusieurs récalcitrants ont finalement décidé de se faire vacciner, même si cela va à l’encontre de leurs convictions.

Mais, il se trouve quelques «ratoureux» qui souhaitent obtenir leur passeport vaccinal sans avoir reçu les vaccins nécessaires. Il y a même eu plus d’un cas où des gens, une fois rendus à l’étape de recevoir leur vaccin, ont offert un montant en argent à la personne préposée à la vaccination pour qu’elle accepte de leur donner le certificat authentifiant la réception du vaccin sans l’avoir reçu réellement. Ainsi, ce tricheur aurait pu obtenir son passeport vaccinal sans avoir reçu ses vaccins tel que requis. Heureusement, les préposées confrontées à cette tentative de corruption n’ont pas accepté la proposition des tricheurs.

Ces trois exemples, parmi plusieurs, reposent sur des faits réels. C’est incroyable ce que des gens peuvent inventer comme argument pour éviter de recevoir les vaccins servant à protéger l’ensemble de la population.

POURQUOI REFUSER LE VACCIN?

Le Journal de Québec, dans son édition de samedi dernier, révélait les résultats d’un sondage réalisé pour l’Institut national de la santé publique du Québec visant à déterminer les raisons qui poussent une minorité de Québécoises et de Québécois à refuser de recevoir le vaccin.

Il ressort de ce sondage que 21 % des réfractaires disent craindre les effets secondaires possibles, 20 % doutent de l’efficacité du vaccin, 16 % n’ont pas confiance en la vaccination en général,

11 % hésitent parce qu’il s’agit d’un nouveau vaccin et 10 % estiment que les risques de la COVID-19 pour leur santé sont faibles. Les autres refusent pour des raisons médicales ou prétendent être immunisés puisqu’ils ont déjà contracté la COVID-19.

Heureusement, ces opposants forment une minorité de plus en plus faible puisque déjà plus de 80 % des Québécoises et des Québécois de 12 ans et plus ont reçu les deux doses requises et que, quotidiennement, près de 30 000 personnes reçoivent leur vaccin.

Et lorsque l’on analyse les statistiques des nouveaux cas et des nouvelles hospitalisations au Québec, on constate que 83 % des nouveaux cas et 80 % des nouvelles hospitalisations sont le lot de personnes non-vaccinées.

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PENSÉE DE LA SEMAINE

Je dédie la pensée de la semaine aux non-vaccinés:

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