L’École d’entrepreneurship reçoit un appui du ministre Gignac
Le ministre du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation, Clément Gignac trouve original le concept de l’École d’entrepreneurship de Beauce. Selon lui, les entrepreneurs créés la richesse et non le gouvernement. M. Gignac et le ministre beauceron, Robert Dutil, ont rencontré les représentants de l’École d’entrepreneurship de Beauce ce matin au Georgesville.

Le député de Marguerite-Bourgeoys, était de passage en Beauce aujourd’hui afin de prononcer une conférence dans le cadre du Midi- rencontre Desjardins organisé par la Chambre de commerce de Saint-Georges. L’ancien économiste parlera pour la toute première fois devant une chambre de commerce depuis qu’il a accédé au rang de ministre du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation en juin dernier.

« J’ai tenu que ce soit en Beauce. Pour moi, c’est ici en Beauce, le berceau de l’entrepreneuriat. Premièrement, de rencontrer aujourd’hui les gens de l’École d’entrepreneurship qui aura une dimension beaucoup plus québécoise que beauceronne. Ce seront des gens de partout au Québec qui viendront ici. Et de pouvoir m’adresser aux entrepreneurs de la Beauce et de leur dire que ma stratégie de création de richesse et de développement économique passe par l’entrepreneurship. Ce n’est pas les gouvernements qui créent la richesse. Cependant, les gouvernements doivent mettre les conditions favorables, et j’ajouterais équitable au développement économique », précise le ministre Gignac.

L’ancien économiste en chef approuve le concept de l’École qui permettra aux chefs d’entreprise de venir former de jeunes entrepreneurs. L’expérience sera donc au service de la relève entrepreneuriale afin de les faire cheminer leur faire devenir des chefs d’entreprise plus aguerris.

« C’est là qu’on voit l’esprit beauceron. Les Beaucerons n’ont jamais attendu après les gouvernements pour se prendre en main. Ils se prennent en main. C’est une initiative du milieu qui va faire des petits à travers le Québec. De voir les Beaucerons qui se prennent en main, l’entrepreneurship pour moi c’est ce qui fait en sorte que je suis assez confiant pour la reprise. Ce sont des gens qui ont confiance à l’avenir. Ils savent par contre qu’il existe des programmes de formation de main-d'œuvre. Si on veut l’appliquer aux entrepreneurs, il n’y a rien de mieux de voir des entrepreneurs expérimentes s’adresser à des plus jeunes qui veulent lancer leur PME ou qui veulent passer d’un stade de démarrage au stade d’expansion. D’avoir l’expérience des Dutil de ce monde à des entrepreneurs du Québec, c’est formidable », commente M. Gignac.

Il a aussi mentionné que le gouvernement du Québec ne restera pas insensible à la cause de l'École d'entrepreneurship de Beauce lors de sa campagne de financement.

Beaucoup d'appuis
Nataly Riverain, directrice générale de l’EEB est ravie que l'institution peut compter sur autant d'appuis. « L’engouement pour le projet ne s’est pas estompé, pas du tout. Aujourd’hui, nous venons d’avoir un double appui avec de MM Dutil et Gignac. Nous avons l’appui de la population beauceronne, du milieu des affaires et des chefs d’entreprises qui nous encouragent d’aller de l’avant. C’est un projet qui va voir le jour », lance la directrice générale.

« En fait l’École d’entrepreneurship, ce sera l’école de tous les Québécois. D’avoir la présence du ministre, c’est intéressant, ça nous confirme qu’il y a un besoin dans toutes les régions du Québec de former des entrepreneurs. Le ministre comprend et voit aussi ce besoin-là. Ça nous conforte dans nos convictions que nous sommes en train de créer un super projet qui répond à un besoin québécois. Si, en plus, nous pouvons avoir le support des gouvernements. On est sur une lancée », ajoute Mme Riverain.

Dans les prochains mois, l’EEB accélérera la cadence surtout avec le début des constructions à l’Auberge Benedict-Arnold en début novembre. « Nous raffinons le projet. Nous allons chercher beaucoup plus d’appuis lorsque nous allons commencer le 18 novembre, nous serons encore plus. Nous maîtrisons encore plus le dossier. Tout ce qui est intangible avance beaucoup. Nous sommes très avancés au niveau marketing et nous avons programme pédagogique assez bien défini. Nous y allons en profondeur avec l’ensemble des dossiers de l’École d’entrepreneurship », conclut Mme Riverain.